Traite therapeutique de quinquina et de ses preparations / par P. Briquet.

  • Briquet, Paul.
Date:
1853
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Credit: Traite therapeutique de quinquina et de ses preparations / par P. Briquet. Source: Wellcome Collection.

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    vait pas, dans ces cas, clù se comporter comme un con- tact, mais bien comme un rairaîchissant et comme un calmant. Il existe même un opuscule de Weikert (1) (1768), dans lequel l'auteur se propose de prouver la vertu antiphlogislique du quinquina. Peu d'années après, la doctrine de Rasori (2), sur le contro-stimulisme, ayant mis les médecins de l'Italie à même de se servir du quinquina , puis de la quinine à haute dose, comme remède contro-stimulant, ces sub- stances furent administrées d'abord contre lespyrexies, puis contre les phlegmasies elles-mêmes, et l'on vit le professeur Giacomini(3), résumant tous ces travaux, se croire fondé à ranger le quinquina et ses principaux dérivés dans la classe des médicaments qui affaiblissent l'action du cœur ainsi que celle des artères, et à les appeler des hyposthénisants cardiaco-vasculaires. Dans ces derniers temps, enfin, quelques médecins français avaient émis sur le quinquina, et spécialement sur la quinine, des opinions assez en harmonie avec celles des médecins italiens : ainsi M. Bally (h), ayant employé les sels de quinquina contre les fièvres et contre beau- coup de phlegmasies, les regardait comme des calmants, et M. Delens (5) conseillait le sulfate de quinine contre les convulsions et contre les méningites (6). Malgré cet ensemble de faits, l'opinion générale n'en (1) De virtute antiphlogislica corticis peruviani. Weikert, thèse de Hallé. (2) Traité de thérapeutique et de matière médicale, art. Quinquina, (3) Journal général de médecine, octobre, 1829. (4) Loc. cit., art. Quinine. (5) Séance de l'Académie de médecine du 4 octobre 1827. (6) Idem, du 19 mars 1833.