Observations sur la nature et le traitement de l'epilepsie.

  • Portal, Antoine, 1742-1832.
Date:
1827
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Observations sur la nature et le traitement de l'epilepsie. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

    42/508 (page 12)
    prenant une partie des sutures; les vaisseaux de l’intérieur du crâne contenaient peu de sang , à l’exception des sinus latéraux dans lesquels il y en avait davantage, et ce liquide était noir sous la pie-mère. On trouva dans le cerveau quel-, que chose de semblable à de la gélatine avec de petites bulles d’air ; cet organe était un peu plus dur que le cer- velet , quoique sa partie connue sous le nom de voûte lût plus ramollie. Mais le septum lucidum , ni la glande pinéale , ni aucune autre partie du cerveau ne parurent atteints d’aucune altération , sinon que le corps strié gauche for- mait une saillie, et qu’il y avait en lui des stries blanches. ( Morgagni, de sed. et caus. morb., Epist. ix, art. g.) Rem. C’est à la suite de cette observation avec autopsie , que le savant Morgagni disserte , avec toute sa science or- dinaire , et qu’il en conclut non-seulement qu’il est im- possible d’après les résultats morbides observés dans le cer- veau , partie qui a été seulement inspectée , de déterminer d’une manière précise quelle a été la vraie et l’unique cause de la mort de cet épileptique. Nous le pensons aussi avec d’autant plus de conviction qu’en réfléchissant sur chacune des altérations observées dans le cerveau où est le vrai siège im- médiat de l’épilepsie, il n’en est aucune qu’on n’ait reconnu dans cet organe, en d’autres personnes qui ont péri de mala- dies différentes ; mais comme le cerveau est formé par deux substances , et peut-être par quelque autre que nous ne connaissons pas, ainsi que le pense Scemmering, l’un des plus habiles anatomistes d’Allemagne, qui en a reconnu trois, et que de plus le cerveau contient une infinité de parties diffé- rentes par leur forme, par leur consistance et leur structure , il est probable que leurs affections morbides produisent divers maux et que l’épilepsie n’est pas toujours causée par la même altération dans le même organe, mais par le concours des lésions de plusieurs parties du cerveau et quelquefois d’au- tres parties du corps. Obs. xiii. On a reconnu que les ventricules latéraux du cerveau de divers enfans morts d’épilepsie , étaient pleins d'une humeur séreuse dere et jaunâtre. (Drélincourt, Lient., ni, obs. 3gg. )