Observations sur la nature et le traitement de l'epilepsie.

  • Portal, Antoine, 1742-1832.
Date:
1827
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Credit: Observations sur la nature et le traitement de l'epilepsie. Source: Wellcome Collection.

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    réputés anti-épileptiques, la valériane , le quinquina , les opiacés même étaient tiès-nuisibles aux pléthoriques, ce qui n’est pas étonnant, ces remèdes occasionnant plus ou moins de chaleur, d’où il est résulté que d’habiles médecins pour les prescrire utilement, ainsi que M. Dulac, fesaient pré- céder la saignée s’ils reconnaissaient une vraie pléthore san- guine. On observera que les accès épileptiques, chez le ma- lade dont il est ici question, commençaient par une forte fureur, et comme plusieurs médecins habiles ont cru que ce symptôme pouvait provenir de l’excès de sang dans les vaisseaux de l’encéphale, nous dirons qu’elle peut aussi provenir de quelques autres causes, c’est pourquoi il ne faut pas toujours se borner à la saignée. Nous observerons que quelquefois cette fureur peut être si violente que des épileptiques ont assassiné des hommes qui les entouraient. On eu a cité un exemple horrible, dans les journaux du mois de février 1826. On a vu que des épileptiques, après des convulsions si violentes que plusieurs hommes 11’avaient pu les contenir , étaient morts d’apoplexie , sans doute parce que leur cerveau était plus fortement com- primé soit par du sang, soit par de l’eau, soit enfin par la réunion de ces deux liquides, ce que l’autopsie a con- firmé. Ous. xu. Un jeune homme de dix-huit ans, forcé par état de vivre dans des lieux marécageux , était atteint d’une hydropisic générale. Il se rendit à l’hôpital de Padoue. Les diurétiques à l’usage desquels il fut soumis avaient un peu diminué son intumescence œdémateuse, lorsqu’il éprouva pour la première fois un accès d’épilepsie qui fut suivi d’autres accès fréquens dans l’espace des sept derniers jours de sa vie. La démence se joignit à cet état avec tendance au sommeil et fièvre aiguë, le malade périt, ne pouvant résister à tant de maux. On ouvrit le corps de cet épileptique et l’on observa dans la tète, qui fut la seule partie soumise à l’examen , que la face était tuméfiée par l’infiltration aqueuse dans son tissu cellulaire ; le crâne étant enlevé , on remarqua qu’il était transparent dans l’étendue d’un demi-doigt en y coin-