Travaux sur le traitement de la lèpre par la sérothérapie / par J. Olaya Laverde.

  • Olaya Laverde, Jésus.
Date:
1897
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Credit: Travaux sur le traitement de la lèpre par la sérothérapie / par J. Olaya Laverde. Source: Wellcome Collection.

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    quâmes une autopsie minutieuse sans trouver aucune lésion incriminée, au contraire les organes de la reproduction se trouvaient dans la gestation d’un chevreau de deux mois ; les intestins étaient dilatés par des gaz, le premier estomac em- barrassé de feuilles d’un arbre appelé vulgairement curo- macho (Laurus persea) ; le second et le troisième estomacs étaient dans le même état, occupés par les détritus de ces feuilles, sans autre modification que celle produite par l’acte de la rumination. Ceci et d’autres symptômes de colique nous expliquèrent la mort; les autres viscères n’avaient aucune lésion. Actuellement nous avons soumis nos malades à un traite- ment tonique reconstituant, et, profitant de l’occasion, nous avons suivi les conseils du Dr H.-R. Crocker, médecin en chef du service des maladies de la peau en University College Hospital de Londres. Celui-ci a eu l’occasion d’observer les bienveillants effets du sublimé corrosif en injections hypoder- miques appliquées une fois par semaine dans la région fessière, à la dose de 0,012 de bichlorure à chaque injection; de cette façon, il a vu diminuer considérablement les infiltrations de la face et des mains, s’améliorer visiblement les symptômes lé- preux dans deux cas où il a employé ce traitement et seulement pendant un mois ; nous avons résolu, par conséquent, de l’appliquer également à ces malades et, en effet, depuis cinq semaines que nous avons commencé le traitement, il paraît agir favorablement sur les taches et produire des effets d’a- mélioration ; en outre, il est bien toléré par les malades et la douleur que produit l’injection est passagère. Nous nous pro- posons de continuer ces injections pendant quelque temps pour observer ces effets et nous finirons, quand nous le jugerons opportun, par trois ou plusieurs lavages du sang qui, nous l’espérons, ferons disparaître les traces de la maladie ; nous soumettrons finalement les malades au repos et à l’expectation. Microscope. — Nous avons pris à différentes époques du traitement, des morceaux de lépromes, les liquides de ceux-ci obtenus par la pression et le raclage, et suivant la technique habituelle, nous les avons préparés et observés au microscope ; nous avons facilement trouvé un nombre