Lésions de forme et de situation de l'utérus : leurs rapports avec les affections nerveuses de la femme et leur traitement / par A. Tripier.

  • Tripier, A. (Auguste), 1830-
Date:
1871
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Credit: Lésions de forme et de situation de l'utérus : leurs rapports avec les affections nerveuses de la femme et leur traitement / par A. Tripier. Source: Wellcome Collection.

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    14 août. Pas de palpitations depuis dix jours. Faradisation recto-sus-pubicnnc. 21 août. Faradisation recto-sus-pubienne. Règles le i3, un peu douloureuses, abondantes encore, arrêtées au bout de deux jours par une injection d'eau froide, sans qu'il en résulte d'accident. 9 septembre. Faradisation recto-sus-pubienne. . Règles le 17 septembre, douloureuses, d'abondance moyenne. 3o septembre et 6 octobre. Faradisation recto-utérine. Cessation du traitement ; l'état de madame L. C... est satisfaisant. Une couche heureuse en juin i863. Tout va très-bien depuis. Nouvelle couche en 1866. Accouchement naturel facile. Après la sortie du fœtus, hémorrhagie, Faradisation sacro-sus-pubicone; arrêt de l'hémorrhatjie. Délivrance deux heures après. J'ai souvent, depuis, revu madame C, dont la santé actuelle ne laisse rien à désirer. Obs. XXXVH. — Métrorrhagie arrêtée par une séance de faradisation. M'°« L..., cinquante-six ans, ne voit plus depuis quatre ans. Avait toujours été jusque-là réglée régulièrement, avec douleurs de reins. — A eu sept enfants; s'c-st toujours levée le troisième jour après ses couches. Depuis trois semaines, suintement sanguinolent continuel. Chute de l'utérus. Cystocèle et rectocèle. Leucorrhée abondante. Faradisation vagino-sus-pubienne. Tamponnement au coaltar pour douze heures. Cinq jours après, plus de trace de l'écoulement sanguin. Celui-ci avait, au dire de la malade, cessé aussitôt après la séance de faradisation. Je n'ai pas revu le sujet de cette observation, et n'ai pu m'assurer sî sa métrorrhagie n'était pas liée au début d'une affection cancé- reuse. Plusieurs observations analogues m'ont prouvé depuis que, dans ce dernier cas, la faradisation utérine constitue un bon moyen d'arrêter les hémorrhagies et de s'opposer ainsi à la débilitation qui en résulterait. Quoique, dans l'observation suivante, il s'agisse d'une hémorrha- gie obstétricale (i), je crois intéressant de la rapporter ici en raison de la démonstration qu'elle fournit de l'efficacité mécanique des réactions que provoque la faradisation. Obs. XXXVIII. — Hémorrhagie après l'accouchement arrêtée par la faradisa- tion utérine. M™e R..., 22 ans, primipare, créole grande et forte d'une belle constitution. i5 avril 1864. Malaises et douleurs rares depuis la veille. Commencement du trava'l à cinq heures du matin. Dilatation régulière, lente, sans obstacle, com- plète vers dix heures du soir. Position occipilo-iliaque droite postérieure. A dix heures, rupture de la poche des eaux avec l'ongle. Il ne s'écoule pas un demi-verre de liquide. . Le travail continue, lent d'abord, très-rapide ensuite. Une forte douleur dégage la tête. A la suivante, le fœtus est littéralement craché. C) La laraàisaliou lorabo-hypogastrique avait été employée déjà pour arrêter les hémorrha- gies obstétricales par les médecins anglais Radford, Houghton, Mackenzie.