Étude comparée sur le lait de la femme, de l'ânesse, de la vache et de la chèvre : suivie de tableaux d'analyse / par Henri Féry.

  • Féry, Henri.
Date:
1884
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Credit: Étude comparée sur le lait de la femme, de l'ânesse, de la vache et de la chèvre : suivie de tableaux d'analyse / par Henri Féry. Source: Wellcome Collection.

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    lorsqu'il est redevenu limpide, il se trouble une seconde fois. Quelquefois une troisième fittration est nécessaire pour avoir un sérum définitivement limpide. Ces troubles successifs sont pro- duits par la précipitation de la matière albuminoïde. Ce trouble se produit rapidement la première fois que l'on sou- met le sérum au vide. Avec le lait de vache et de chèvre, nous l'a- vons vu se montrer dès que la colonne barométrique était descen- due à 550 millimètres. Avec le lait d'ânesse, il se manifeste lorsque le vide est à peu près fait dans la cloche. Avec le laît de femme, le trouble n'apparaît qu'au bout de quelques heures. Lorsque le sérum a été soumis au vide et filtré, le trouble se produit un peu plus lentement, mais toujours dans le même ordre. 2^* Ayant mélangé un sérum limpide de lait d'ânesse ayant déjà subi une filtration après une précipitation dans le vide à un autre sérum également limpide et qui n'avait pas été soumis au vide, nous avons vu se former immédiatement un précipité abon- dant de matière albuminoïde. Sels. — Nous voyons que le poids des sels contenus dans un litre s'élève dans de fortes proportions quand on passe du lait de la femme à celui de l'ânesse, et de celui-ci au lait de la vache et de la chèvre. Ces différences sont encore plus marquées si l'on tient compte des quantités de lait émises en vingt-quatre heures. En prenant des chiffres ronds, on obtiendrait les résultats sui- vants : QUANTITE DE LAIT. SELS. lit. ce. gr. environ 0,850 1,80 — 4,500 7,20 — 1,000 9,10 Vaohe hoUan'iaise. — 18,500 111,00 On voit qu'alors le lait de chèvre, tout en contenant plus de sels que ceux de la femme et de l'ânesse, en contient environ ■12 fois moins que celui de la vache. La rapidité de l'accroissementdu nourrisson, la masse du sque- lette qu'il a à développer, doivent être les principales causes qui influent sur la production des éléments minéraux. Le beurre, le sucre et les sels feront l'objet d'un prochain mé- moire.