Contribution à l'étude des kystes appendiculaires et para-cœcaux ... / par D. Kerambrun.

  • Kerambrun, D.
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude des kystes appendiculaires et para-cœcaux ... / par D. Kerambrun. Source: Wellcome Collection.

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    En incisant, perpendiculairement à son grand axe, la racine de F appendice invaginé, nous avons nais à décou¬ vert la cavité de l’appendice. La sonde cannelée introduite dans cette cavité n’a pu ressortir du côté du cæcum, mais dirigée du côté du kyste, elle a pénétré dans l’épaisseur de sa paroi et, après un trajet de 8 à 10 centimètres dans la cavité même du kyste. L’ouverture du kyste faite sur le trajet suivi par la sonde a montré que l’orilice de communication avec la. cavité du kyste était taillée en bec de flûte, que le contenu du kyste était un liquide - épais, visqueux, blanchâtre, et que la face interne de la poche avait l’aspect tomenteux. L’examen histologique de cette pièce a été faite par M. le Dr Pilliet, chef du laboratoire de la clinique chirur¬ gicale de la Charité, et voici la note que M. le Dv Pilliet a bien voulu nous communiquer : (( Cet examen ne nous donne que très peu de rensei¬ gnements. Le kyste était rempli d’une masse d’apparence butyreuse qui pouvait faire penser à un kyste dermoïde. D’autre part, sa paroi interne offrait des renflements et des saillies rappelant la papille des petits kystes dermoïdes de l’ovaire. « Les coupes faites au niveau du point le plus épais, ont montré que la poche présentait une structure des plus simples, composée, en èffet, d’une paroi fibreuse à la sur¬ face interne de laquelle adhéraient des blocs de fibrine non organisée. a La coque était formée de fibres conjonctives fines, parallèles, leurs cellules fixes sont peu abondantes et se colorent assez faiblement par les réactifs. En se rappro¬ chant de la surface interne, elles se multiplient et devien¬ nent plus volumineuses ; en même temps apparaît un ple¬ xus très riche de fibres élastiques. Il n’y a nulle part de glandes de revêtement muqueux ni même de cellules épi- thébiales. La coupe est donc uniquement péritoniale.