Nāgārjuna & l'Uttaratantra de la Suçrutasamẖitā / Palmyr Cordier.

  • Cordier, P. (Palmyr), -1914.
Date:
1896
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Credit: Nāgārjuna & l'Uttaratantra de la Suçrutasamẖitā / Palmyr Cordier. Source: Wellcome Collection.

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    miitojiioal msoical Nagarjuna & l’üttaratantra de la Sucrutasamhita. Nagarjuna, ou Siddhanâgârjuna, ou Nâgârjunâcârya, ou Nâgârchana- ddha, ou enfin Nâgasena, en tibétain YLu-sgrub (pron : Lou-groub), est i des plus mystérieux sans contredit & des moins étudiés parmi les iteurs médicaux hindous. L’épithète “siddha”, fréquemment accolée à i n, indique un bouddhiste, et sa réputation est en effet universelle les contrées bouddhiques, depuis la Mongolie jusqu’à Ceylan. L’on .ppose qu’il naquit dans le pays de Beta, ou Yidharba, aujourd’hui le 3rar, c’est-à-dire dans l’Inde centrale. L’époque où il fleurit ne saurait re fixée, même approximativement, par suite d’un manque absolu de ncordance entre les diverses dates mises en avant. Les écrits religieux l Sud de la péninsule le font vivre quatre ou cinq siècles après Çâkyamuni, l’aurore de l’ère chrétienne ; le Bâjatarctnginî le cite immédiatement rès le roi Kaniska, ce qui le ferait remonter au XIIIe siècle avant J.C., adis que les chroniques tibétaines & mongoles admettent qu’il était iginaire de l’Inde méridionale, et vécut au premier siècle avant notre ère. i livre bouddhique, le Milindd Pasna, montre Xâgasena, ou Xâgârjuna, îversant avec le roi Milinda, de Sangala, en 140 av. J.C, [Weber : Ind. id. T. III, n. 121], détail conforme aux vues de Lassen [Z.für die K. ; Morg. B. I, h. 2, p. 239] et peu divergent de celles de Mr. Turnour > av. J.C.). [Y. aussi : Burnouf, Introd. à Vhist. du Bouddh. Ind. pp. J, 540, 557.] Lorsque l’on veut pénétrer plus avant dans l’étude du personnage, ,gârjuna apparait comme une des physionomies les plus complexes que a puisse imaginer, tantôt roi, tantôt prêtre, médecin, alchimiste, .gicien, ou philosophe (b. Le Râj atciranginî, qui le mentionne en deux [sages différents, le range parmi les rois du Kachmîr, et fait de lui un nce Turuska ou Indo-Scythe (le cinquantième de la première série), ;, sur la fin de ses jours, se serait retiré dans un ermitage forestier ~ “Bodhisattvaçca deçe’ sminnekabhûmîçvaro’ bhavat Sa tu Nâgârjunaà çrîmâna sadarhadvanasa?7içrayî [I, 173] .....:. “Tasminnavasare bauddha deçe pravalatâm yayu/i Nâgârjunena sudhiyâ bodhisattvena pâlitâ/i” [1, 177] —- - - - “ —— ) Dict. de St Petersburg : “N. pr. eines alten buddhist. Lehrers, dem die Würde bs Bodhisattva beigelegt wird.”