Du catarrhe chronique hypertrophique et atrophique des fosses nasales : de l'ozène, obstruction catarrhale des trompes d'Eustache, végétations adénoïdes du pharynx traitement par la galvano-caustique chimique / par Garrigou-Desarènes.

  • Garrigou-Desarènes, Dr.
Date:
1888
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Credit: Du catarrhe chronique hypertrophique et atrophique des fosses nasales : de l'ozène, obstruction catarrhale des trompes d'Eustache, végétations adénoïdes du pharynx traitement par la galvano-caustique chimique / par Garrigou-Desarènes. Source: Wellcome Collection.

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    nasale et peuvent éveiller le sens de l'odorat. S'il arrive que le mucus augmente ou diminue, s'il se tarit momentanément- si pour des causes pathologiques, sa nature et ses propriétés se modi- fient, SI enfin les glandes qui les fournissent s'altèrent ou sont détruites, aussitôt l'on constate un trouble dans la perception des odeurs, et les impressions olfactives s'émoussentou se suppriment complètement. Toute la muqueuse est tapissée de ces glandes, aussi bien celle qui revêt les sinus environnants et les cellules ethmoïdales que celle qui se trouve sur les parois des fosses nasales. Ces glandes sont, d'après Sappey, « des glandes en grappes munies d'un conduit excréteur principal, duquel se détachent des conduits secondaires qui se divisent et se subdivisent à leur tour : elles constituent en un mot le type des glandes en grappe ' ». Mais ces glandes ne présentent pas toutes le même aspect, elles affectent au contraire des formes très diverses, dont les plus étranges se ren- contrent surtout dans les sinus voisins. Dans les fosses nasales elles offrent deux types principaux, les unes sont allongées, les autres sont arrondies. Les premières ont environ vingt à trente lobules qui renferment chacun un nombre indéterminé d'utricules. Leur direction est perpendiculaii-e à la surface libre de la mu- queuse; les plus longues mesurent à peu près les deux tiers de l'épaisseur de cette membrane. Les glandes arrondies présentent au contraire un conduit excréteur d'une grande brièveté; elles sont situées dans les intervalles qui existent entre les glandes de forme allongée. Elles sont d'un volume bien inférieur à celui des précé- dentes. C'est dans les couches les plus superficielles de la mem- brane qu'on les rencontre, et, dans un certain nombre de points, on les observe seules. Les orifices par lesquels les glandes s'ouvrent sur la muqueuse sont arrondis et leur diamètre ne dépasse pas un dixième de millimètre. Huschke avait décrit leur orifice d'ouverture comme étant allongé en forme de fente. Le nombre de ces glandes est très grand : Sappey en a compté cent et même cent cinquante par centimètre carré. On les rencontre plutôt dans la moitié inférieure