Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay.

  • Launay, Clément, 1901-
Date:
1863
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Credit: Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay. Source: Wellcome Collection.

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    est loin d’être très-grande, puisque sur 55 cas, M. Velpeau a trouvé 20 Femmes qui avaient eu des enfants. Certains observateurs ont cru pouvoir affirmer que ces tumeurs étaient en quelque sorte l’apanage exclusif de la jeunesse et de l’âge moyen de la vie; c’était aller beaucoup trop loin. M. Lebert et M. Velpeau ont montré que cette maladie pouvait se rencontrer à touslesâges. Cependant M. Lebert, qui a trouvé que l’âge moyen des femmes atteintesdecancer était de50 ansenviron. a pu constater que pour l’hypertrophie partielle, cet âge moyen était d’un peu plus de 36 ans. Si donc toutes les époques de la vie y sont exposées, on peut dire qu’en général c’est dans la force de l’âge qu’apparaît le plus souvent cette affection. Â. Cooper trouve une corrélation très-importante entre l’état des menstrues et la production de ces tumeurs; en cela il est d’accord avec M. Velpeau qui, comme nous l’avons vu, pense qu’assez sou- vent les malades qui en sont atteintes éprouvent des irrégularités dans les fonctions utérines. Cependant ce rapport n’est pas d’une grande importance, et il n’est pas rare de trouver cette maladie chez des femmes bien réglées d’ordinaire. La stérilité a été rencontrée dans une proportion plus forte, il paraît y avoir réellement une cer- taine relation entre elle et l’apparition des adénoïdes. La santé antérieure ne semble pas avoir d’influence, on ne peut le plus souvent invoquer ni scrofules, ni syphilis, ni tuber- cules, etc. etc. Quant aux coups et aux chutes sur le sein, M. Velpeau pense que c’est là une cause fréquente de tumeurs adénoïdes. Nous avons vu que sur 58 cas, il cite 31 femmes qui attribuaient leur mal à une violence extérieure. Lebert partage l’opinion du chirurgien de la Charité, il a pu six fois suivre la filiation existant entre le coup et la production de la tumeur. Il a vu cette dernière se développer à l’endroit même où la glande avait été froissée. Il se fit d’abord un gonflement avec ou sans ecchymose â la région contuse, puis quel- ques douleurs se manifestèrent, en même temps on commença à 1663. — Launay. 4