Le traitement de l'ataxie par l'élongation vraie de la moelle épiniere / par Gilles de la Tourette et A. Chipault.

  • Gilles de la Tourette, Georges, 1857-1904.
Date:
1898]
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Credit: Le traitement de l'ataxie par l'élongation vraie de la moelle épiniere / par Gilles de la Tourette et A. Chipault. Source: Wellcome Collection.

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    que, voire une salle de gymnastique, où elle ne fut appliquée, laissée le us souvent aux mains de garçons de bains, de gens complètement igno- fmts des choses de la médecine : on v soumit à tort et à travers tous les axiques, si bien qu’il se produisit des accidents graves, même des cas de tort subite qui jetèrent sur elle le discrédi t. Aussi, en 1891-92, sous rinfluence de Brown-Sequard, les injections esuc testitulaire se substituèrent-elles sans effort à la thérapeutique mé- anique : leur vogue fut du reste brève, car elles ne tinrent en rien les romesses dont on les avait cru susceptibles. Et, dans ces dernières années, on en revint peu à peu à la suspension. Crb (1) la préconise à nouveau comme donnant d’excellents résultats, sur- but marqués chez les sujets qui ont des douleurs, de l’anesthésie, de la aiblesse musculaire, des troubles vésicaux. Yorotensky (2) arrive de son été à des conclusions à peu près analogues. Dans une Revue critique, 1. Belugou (3), médecin deLamalou, les appuie de son expérience. Tout jécemment, le professeur Raymond (4) déclare que la méthode deMoczut- owski reste pour lui la méthode de choix dans le traitement du tabes. Vautre part, on essaie de supprimer les accidents de la suspension en fai¬ sant fléchir les jambes sur le tronc, soit directemeni (Bonuzzi) (5), soit à aide de courroies (Blondel) (6) ; ces deux tentatives sont demeurées sans jcho. ★ * •¥- Quant à nous, restés constamment fidèles au principe de l’élongation tiédullaire, nos idées sur la meilleure manière de l’obtenir en pratique se «ont transformées, à la suite des recherches anatomiques que nous avons (out à l’heure rapportées : elles nous prouvaient, en effet, la nécessité, mur les produire réellement, non plus de suspendre, mais de fléchir le “achis de nos malades. ★ ¥ * (1) Erb. Die Thérapie der Tabes. Sammlung klinischer Vortrage, n° 150, avril 1890. (2) Vorotensky. Ueber die Suspension als eine Behandlung méthode bei Nervenkrank- leiten. Deutsche Zeitschrift für Nervenheilkunde, vol. VIII, liv. 1 et 2, 1895. (3) Belugou. Traitement mécanique de l'ataxie. Nouv. Montpellier méd., supplément ?i-mensuel, 1er janvier 1896, p. 17. (4) F. Raymond. Le traitement de Vincoordination motrice du tabes par la rééducation les muscles. Revue intern. de thérapeutique, nos 5, 6, 7, 1896. (5) Bonuzzi. Atti délia reale Accademia di Roma, 1890-1891, p. 257. A ce propos Be- ijedikt (die Méthode Bonuzzi der Behandlung der Tabes, Wiener med. Presse, 1892, ). 4), se faisant l’apologiste de la méthode de Bonuzzi, dit que cet auteur a expéri¬ menté sur le cadavre l’action mécanique de la flexion rachidienne sur la moelle et ob¬ tenu des résultats trois fois plus considérables que par la suspension : nous n’avons )as trouvé le détail de ces expériences dans les journaux italiens contemporains.