Essai sur la rougeole : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 décembre 1836 / par Hippolyte-Marie-Jules Barrois.

  • Barrois, Hippolyte Marie Jules.
Date:
1836
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Credit: Essai sur la rougeole : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 décembre 1836 / par Hippolyte-Marie-Jules Barrois. Source: Wellcome Collection.

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    d’aiilrcs alTeclions de la peau. Le larmoiement, le coryza et la touï fériue annoncent que c’est surtout la membrane gastro-pulmonaire qui est constamment et spécialement irritée. CAUSES. Un principe contagieux a été invoqué par la généralité des auteurs ; et comment ne serait-on pas porté à l’admettre , lorsqu’on réfléehit au nombre considérable d’individus sains qui ont été alTeetés après avoir communiqué avec des rougeolés ? J’avoue cependant que cette opinion , quoique extrêmement probable , ne me paraît pas encore rigoureusement démontrée. Comment concilier avec l’hypothèse d'un principe contagieux considéré comme cause unique de la rougeole les cas où l’on a vu des enfants l’apporter en naissant , et ceux où elle se montre sporadiquement. D’une autre part , les expériences récentes qui ont eu pour but de vérifier les tentatives d’inoculation faites eu Angleterre par Home, ont eu un résultat peu satisfaisant, l\liM. Themmcn et Tellegen , à l’imitation de Home, se sont servis de coton imbibé du sang tiré de taches rubéoliques, et l’ont introduit dans des incisions pratiquées sur l’un et l’autre bras des sujets qu ils voulaient inoculer; ils ont aussi em[)loyé les larmes que préférait Percival, ainsi que la matière de la transpiration. L’expérience échoua complètement sur les cinq enfants qui y furent soumis. Du reste, la validité des observations sur lesquelles s’appuie Home a été fortement contestée par iM. Rayér. D’après ces considérations , ne faut-il pas supposer que le virus morbilleux, au lieu d’être introduit constam- ment par voie de contagion, est, dans certaines tirconstances , pré- existant et n’a besoin alors, pour manifester ses effets , que de quelque condition particulière et inconnue de l’organisme, à'laquelle nous donnons, dans notre ignorance, le nom de prédisposition j, ou de l’action de certaines influences extérieures. Les circonstances extérieures qui semblent le plus favoriser la mise en activité du virus morbilleux sont une température froide et hu- mide. On a observé depuis long-temps que c’est dans l’hiver ou vers