Essai sur la rougeole : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 décembre 1836 / par Hippolyte-Marie-Jules Barrois.

  • Barrois, Hippolyte Marie Jules.
Date:
1836
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Essai sur la rougeole : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 décembre 1836 / par Hippolyte-Marie-Jules Barrois. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    17/24 (page 17)
    posaient que la fièvre d’incubation était le résultat d’une efferves- cence générale des fluides dont le but était d’effectuer une crise sur la peau , et ils la rangeaient pour cette raison dans les fièvres es- sentielles. Pinel, en la considérant comme dépendante de la phle-- masie cutanée, tomba évidemment dans l’erreur, puisque le mou- vement fébrile est antérieur à l’apparition de cette phlegmasie. M Broussais pense que l’inflammation de«!a peau est consécutive et subordonnée, par ses liaisons sympathiques, à celle de la muqueuse qu. reçoit l’action irritante du principe morbilleux dont la nature nous échappe, et qu’elle lui sert de crise ou de métastase. Il parait préférable de dire que la double affection muqueuse et cutanée est un effet de la même cause irritative, la première étant seulement anterieure en date à la seconde. Cette cause a quelque chose de spé- cfique, comme le témoignent la nature de l'éruption, la forme du catarrhe, etc. : traitement. Le traitement est prophylactique ou curatif. !• Trmiemeiit prophylactique. Nous avons eu déjà l'occasion de voit que les expériences d'inoculation Iculécs pat Home , eu Angleterre cl d'Tir M r.’ •“''‘«'■■'bcoliques, celles dAlex. Monro et de Looke, opérées dans le siècle dernier avec la «live et les larmes des rougeoles. ont été répétées infructueusement dans ces derniers temps. I.'isolement est le meilleur préservatif A omplojer contre la contagion, et doit être conseillé dans les épi- demies de rougeoles dites malignes. Il serait peut-être utile, au eoii- laire, d exposer l'mdividii à la eontagion lorsque la rougeole est de nature bénigne. ^ ^ a- rroitement curatif. Lorsque la rougeole est régulière et bénigne elle se compose, comme la variole et les autres exanthèmes, d'actei successifs qui se remplacent de manière à être la crise l'un de l'autre -a méthode de traitement dite naturelle est alors seule applicable' Il lent confier aux ell'orts de l'organisme le soin d'amener la ma-