Recherches sur la nature des tumeurs pulsatiles des os : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 21 mai 1863 / par Alfred Gentilhomme.

  • Gentilhomme, Alfred.
Date:
1863
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Credit: Recherches sur la nature des tumeurs pulsatiles des os : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 21 mai 1863 / par Alfred Gentilhomme. Source: Wellcome Collection.

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    travaux de Hogdson, Pelletau, Scarpa, Lallemand, Breschet, et que leurs idées se vulgarisent. À une époque plus rapprochée de nous, Roux, dans un mémoire lu à l’Académie, et M. Nélaton, dans ses cliniques, viennent prêter leur puissant appui à la théorie des ané- vrysmes des os, qui commence à être ébraulée par les travaux des anatomo-pathologistes. A côté de ce mouvement d’édification qui commence h Else et qui se termine à Roux, l’histoire des anévrysmes des os présente un mou- vement en sens inverse du précédent, celui-ci de destruction et de rétrogradation, qui, faible d’abord, augmente graduellement d’inten- sité et démolit peu à peu l’édifice construit par les travaux de la période précédente. La seconde période commence à Boyer et à Du- puytren, qui opposent une barrière aux idées nouvelles. M. Yelpeau fait connaître dans ses leçons un grand nombre de faits qui sont accompagnés d’un élément étranger aux tumeurs anévrysmales. L’application du microscope à l’étude de l’anatomie pathologique achève de jeter la déconsidération sur les tumeurs vasculaires des os, en démontrant la présence du cancer dans toutes les obser- vations nouvelles. En 1852, à la Société anatomique, à propos d’une présentation faite parM. Bauchet, deux membres, MM. Broca et De- nucé, soutiennent que les tumeurs connues sous le nom de tumeurs anévrysmales des os sont des cancers de forme hémorrhagique et non des anévrysmes, et que depuis l’emploi du microscope on n’a pas constaté un seul cas d’anévrvsme des os. M. Yelpeau a souvent pro- fessé à sa clinique la même opinion, qui est basée sur un grand nombre de faits particuliers. « Les tumeurs pulsatiles des os, dit' M. Velpeau (Thèse de M. E. Nélaton sur les tumeurs à myéloplaxes), ne sont pas des tumeurs exclusivement sanguines, des anévrysmes des os, ainsique pourrait le faire croire le travail de Breschet. » ♦ Aujourd’hui, on paraît admettre généralement une opinion mixte, c’est-à-dire que les anévrysmes des os existent réellement, mais qu’ils sont excessivement rares, tandis que le plus grand nombre des tumeurs pulsatiles ne sont autre chose que des cancers ou des