Recherches sur la nature des tumeurs pulsatiles des os : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 21 mai 1863 / par Alfred Gentilhomme.

  • Gentilhomme, Alfred.
Date:
1863
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Credit: Recherches sur la nature des tumeurs pulsatiles des os : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 21 mai 1863 / par Alfred Gentilhomme. Source: Wellcome Collection.

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    — *20 grande considération. Incontestablement, nous partageons l'avis de M. Nélaton sur ce point ; mais nous remarquerons, — et ce que nous allons dire s’applique aussi bien aux autres observateurs qu’à Scarpa, — nous remarquerons une fois pour toutes que, dans le champ de l’observation, les faits sont souvent incomplets ou mal interprétés, par suite d’obstacles dus aux circonstances environnantes et tout à fait indépendants de l’observateur. Ces obstacles écartés, la recherche de la vérité devient plus facile. Les découvertes récentes en anatomie pathologique ne permettent plus aujourd’hui de con- fondre des tumeurs comme celle que décrit Scarpa avec des tumeurs purement sanguines. Les couches de caillots couenneux ne seraient peut-être pas suffisantes pour qu’on pût ramener cette affection à sa véritable nature; mais heureusement Scarpa a signalé un épaississement considérable du périoste, de plusieurs centimètres, épaississement tout à fait incompatible avec l’idée d’une tumeur purement sanguine. La face interne du sac ressemble au placenta. Il n’est pas possible de donner des détails plus précis et en même temps qui se rapportent plus exactement aux caractères des tumeurs à myéloplaxes. Qu’y a-t-il d’étonnant, qu’après avoir nettoyé la cavité interne du sac, Scarpa ait pu observer une quantité prodigieuse de vaisseaux artériels, par lesquels la cire injectée par l'artère poplitée s’était épanchée dans cette cavité? Les vaisseaux qui pénétraient dans l’épaisseur de la tumeur s’étaient altérés et rompus, en même temps que son tissu s’était ramolli, et ils communiquaient alors directement avec la cavité du sac. Enfin, une dernière cause, non moins importante que toutes celles que nous venons de passer en revue, sépare complètement ce fait des anévrysmes des os : c’est la récidive du mal qui est survenue au bout de cinq ans. Une nouvelle tumeur s’est développée dans le fémur immédiatement au-dessus du point amputé ; celle-ci finit par détruire le fémur dans toute son étendue; les détads anatomo-pathologiques que Scarpa nous a conservés sur celte pièce ne peuvent laisser aucun