Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué.

  • Duboué, Paul Henri, -1889.
Date:
1883
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Credit: Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué. Source: Wellcome Collection.

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    D I\’ E R S 'r R AIT E M I-: N T S niiiiifjué (1g idc (Icniandcr (c est là mie t/uesliun wicessfw’e) Gomment je devais m’y prendre pour ne pas nuire à mes malades; et si je n’obtenais pas à cette question une solution précise et satisfaisante, je m’abstenais plutôt que de m’exposer à compromettre la légère la vie de mes semblables, ür, j’ose le dire, je n’ai jamais observé un in- convénient sérieux de l’administration du remède en (|ues- lion, bien que j’aie trouvé quelques rares malades qui en aient ressenti les effets les plus marqués à des doses très minimes. Grâce sans doute à la précaution que j'ai toujours prise d’en fragmenter les doses, pour pouvoir m’arrêter à temps, si besoin était, je n’ai observé quedes troubles de mi- nime importance, tels qu’un abaissement rapide de la tem pérature, et qui n’a jamais été que passager dans les deux ou trois circonstances où je l’ai vu se produire. Dans l’immense majorité des cas, on observe au contraire wne/e/emace desplus remarquables pour l'ergot de seigle de bonne qualité chez les malades atteints de fièvre typhoïde. Je ne vois donc pas en vérité ce que la conscience des médecins les plus timorés pourrait avoir à redouter de l’emploi de cet agent, surtout s'ils se bornent à y recourir en commençant, comme pour se faire la main, chez les seuls malades qu’ils regardent comme à peu près désespérés, après leur avoir prodigué leurs meil- leures ressources. J’ose leur affirmer qu’après quelques essais de ce genre, ils n’auront plus la moindre appréhension à en faire usage dans des cas moins périlleux et môme dans les plus simples. En abordant cette grande (piestion du traitement de la fièvre typhoïde devant l’Académie de médecine, je n’avais pas à me préoccuper de la seule difficulté du sujet, je de- vais encore m’étudier à signaler uniquement les points les plus essentiels et à rendre ma communication aussi concise que possible. Aussi, ai-je cherché à en élaguer tout ce que pouvait avoir trait â la physiologie pathologique de celle maladie et me suis-je renfermé sur le terrain expérimental proprement dit. Je n’ai dit quelques mots incidemment de