Des kystes hydatiques de la nuque : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 mars 1904 / par H. Colomb.

  • Colomb, H., 1880-
Date:
1904
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Des kystes hydatiques de la nuque : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 5 mars 1904 / par H. Colomb. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/48 (page 11)
    parois des vaisseaux néoformés, nécessaires d’ailleurs à la nulritioii des hydalides incluses dans les kystes, car c’est de leurs parois que doit transsuder le liquide albu- mineux dans lequel elles vivent. La vésicule proprement dite est incluse dans cette poche fibreuse, à laquelle d’ailleurs elle est jieu adhérente. Cette vésicule constitue le kyste simple, ou proligère ou dégénéré. La première variété ou acéphalocystique est composée d’une vésicule blanc bleuâtre, translucide et anbiste, à structure lamelleuse, les lamelles étant en nombre tort variable. 11 en était ainsi dans l’observation de M. le professeur Estor. Le liquide inclus possédant les propriétés indiquées par les traités de chimie patho- logique, sera véritablement eau de roche si les vésicules sont vivantes, et sera légèrement citrin et opalescent si elles sont mortes. Le kyste proligère présentera, en plus de la membrane anhiste, une membrane germinale. On pourra enfin avoir affaire h un kyste dégénéré qui a subi une attaque phagocytaire l’ayant profondément modifié, au point souvent d’en rendre le diagnostic pres- que impossible. Le liquide,en partie résorbé,s’est épaissi et est devenu trouble, le contenu s’est transformé en un magma butyreux composé d’une bouillie plus ou moins épaisse de carbonates, de phosphates et de matières grasses. 11 y aura donc lieu de songer à cette éventualité d’un kyste dégénéré, pour ne pas le prendre pour un kyste sébacé ordinaire. 11 est vrai que l’erreur serait sans conséquences. Mais il ne faudrait pas considérer les kystes hydati- ques de la nuque comme forcément d’origine musculaire. Quoiiju’on n’en connaisse pas de (’as pi’ovenânt des apo- physes vertébrales, ils peuvent venir de kystes osseux