Todten-Tanz wie derselbe in der ... Stadt Basel als ein Spiegel menschlicher Beschaffenheit künstlich gemahlet und zu sehen ist ... nebst einer Beschreibung von der Stadt Basel. [La danse des morts ... dessinée ... sur l'original de M. Merian].

Date:
[1789]
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Credit: Todten-Tanz wie derselbe in der ... Stadt Basel als ein Spiegel menschlicher Beschaffenheit künstlich gemahlet und zu sehen ist ... nebst einer Beschreibung von der Stadt Basel. [La danse des morts ... dessinée ... sur l'original de M. Merian]. Source: Wellcome Collection.

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    fur les œuvres de fes mains, & qu’encore aujourd’hui il nous lailfe jouir d’une infinité de marques de fa bonté, en ce qu’il nous accorde encore par pure grâce ce privilège & ce droit en Chrift le Fils de l’homme, comme S. Paul l’explique dans fon Epitre aux Hébreux, chap. II, & qu’après les An- ges il nous a établis pour fouverains maîtres de toutes fes créa- tures , deforte que les Fidèles & les Saints jugeront un jour le monde, i Cor. VI, 2. C’eft ce que David apprit autrefois de la conlîdération de la mort; voici fes paroles qui le font voir très-clairement : “O Eternel ! qu’eft-ce que de l’homme ,, que tu aïes foin de lui ? du fils de l’homme mortel, que „ tu en tiennes compte? l’homme eft femblable à la vanité; ,, fes jours font comme une ombre qui palfe.” Sans doute, on ne pourra trop admirer que le Tout-puiffant & le grand Seigneur des cieux & de la terre prend fi grand foin de nous, qu’entre autres chofes il a lailfé s’incarner fon Fils unique ; afin que la mort nous ne l'oit pas pernicieufe, ni qu’elle nous fépare de fa grâce, beaucoup moins encore qu’elle nous prive tout-à-fait de notre vie & de notre fouveraineté. Qui eft-ce qui ne voudra pas faire une huile faine & falubre du vénimeux fcorpion ( de la mort3 > & l’homme refufera- t-il de louer fon bon Dieu, & de marcher fur fes pas en fa crainte? Et même, qui eft-ce qui ne voudra pas en tirer En huitième lieu, l’aimable Patience dans toutes les af- flictions, delà Daufe des Morts, à laquelle on n’a pas beau- coup de chemin ? D’autant que c’eft une noble vertu de la mort qu’elle finit nos mifères temporelles ; car c’eft elle- même qui nous affranchit & qui nous délivre des malheurs & des douleurs préfentes ; c’eft auflî par elle que nous échapons à toutes les calamités dont nous fommes menacés, & qui nous n’auroient attrapé que trop-tôt : En elle nous paffons à dor- mir une infinité de foins & d’inquiétudes, de mifères & de troubles dont les vivans font toujours tourmentés fur la terre. Qui eft - ce donc, qui ne voudra pas dire à