De la phlébite rhumatismale / par Stanislas Schmitt.

  • Schmitt, Stanislas.
Date:
1884
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Credit: De la phlébite rhumatismale / par Stanislas Schmitt. Source: Wellcome Collection.

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    — 03 Le 27. Il s’est formé un peu d'épanchement dans la plèvre gauche. On constate de ce côté de la matité et de l’égophonie. Dès le 20, les signes de pleurésieà gauche indiquent que l'épan- chement se résorbe, l’égophonie persiste encore à droite. Le 31. On ne trouve plus de signe de pleurésie d’aucun côté; la lièvre a complètement disparu. Le malade reste très anémié et sans appétit. 4 novembre. Il accuse de vives douleurs à la partie supérieure de la cuisse gauche, et l’examen de la région montre en ce point une rougeur médiocre et un léger œdème au bas du membre. On sent un cordon dur, roulant sous le doigt, dans la partie supérieure du trajet de la saphène. Le 6. Les douleurs sont moins vives ; l’œdème persiste ainsi que le cordon veineux. Le 8. On constate un mieux sensible du côté gauche, mais en môme temps le malade accuse de vives douleurs à la cuisse droite ; on y voit une rougeur diffuse et un œdème limité à la partie inférieure. On sent rouler sous le doigt un cordon dur et noueux, suivant le trajet de la saphène interne. Le 10. Les douleurs augmentent dans la cuisse droite et s’irra- dient dans la jambe. Le 13. Les douleurs, qui n’ont fait qu’augmenter, deviennent intolérables. La température reste toujours normale. Le 15. Les douleurs persistent; on trouve toujours le cordon de la saphène accompagné d’une légère rougeur et de l’œdème du tissu cellulaire voisin. Le 17. Le malade ressent à peine quelques douleurs dans la cuisse, elles sont toujours violentes au pli de l’aine. Le 20. Les douleurs à l’aine sont moins fortes, mais le malade accuse une souffrance assez vive au pourtour de l’ombilic. Le 21. Les douleurs à l’ombilic persistent; on sent au-dessus une légère induration qui siège dans le tisssu cellulaire. Au ni- veau de la fosse iliaque droite, on sent sous la peau un cordon dur et douloureux, formé par des veines de la paroi abdominale oblitérées. Le 22. Le membre droit est complètement guéri ; les cordons douloureux de l’abdomen persistent; on voit, en outre, les veines