La lutte contre la tuberculose et les sanatoria d'Hyères : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le samedi 14 juin 1902 / par Émile Guiol.

  • Guiol, Émile.
Date:
1902
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Credit: La lutte contre la tuberculose et les sanatoria d'Hyères : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le samedi 14 juin 1902 / par Émile Guiol. Source: Wellcome Collection.

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    «L’aube du nouveau siècle nous ou- vre les plus vastes horizons et aucun de ceux qui l'ont précédé n’a été témoin dJun effort aussi universel accompli pour le bien de l’humanité tout entière. Pour la première fois, les philanthropes peuvent s’appuyer sur la science, non sur des données empiriques, mais sui- des données certaines acceptées par les savants et les médecins du monde entier». Brouardel. Guérir la tuberculose! cela n’a-t-il pas été l’une des prin- cipales préoccupations des économistes et des philanthropes du siècle qui vient de finir ! Mais la science est à peu près sans armes contre cette maladie si insidieuse qu’elle nous prend sans que nous nous en doutions, qui nous envahit par des portes si diverses, qui prend des formes si variées ! Quand on la reconnaît, il est trop tard, — on a dû le croire trop long- temps. L’être atteint semblait par cela même condamné et le rôle du médecin se bornait le plus souvent à cacher au malade le nom de son mal. La Phtisie ! N’est-ce pas de toutes les maladies infectieuses la plus redoutable ! Ne fait-elle pas à elle seule autant ou plus de victimes que toutes les autres réunies ? Et ne représente-t-elle pas l’anéantissement le plus lamentable de l’être? Il est touché ; plein de force, en pleine activité, il s’enrhume, la toux persiste, il s’affaiblit peu à peu, s’épuise et meurt après de longs mois d’angoisses. «Sa mort est une délivrance», dit-on. Et il a contaminé peut-être tous les siens ! Dès longtemps, nous les avons vus ; ils demandaient la guérison au soleil de Provence et, sous les palmiers d’Hvères,