Essai sur la phlébite du pli du bras : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 décembre 1837 / par Joseph-Hain Lisbonne.

  • Lisbonne, Joseph Hain.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la phlébite du pli du bras : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 décembre 1837 / par Joseph-Hain Lisbonne. Source: Wellcome Collection.

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    la ciiisc de la position siiperticielle de ces veines qui les rend a3cessil)Ies aux sens du médecin. Cependant , il est une maladie qui se mani- fcsle apres la saignée , et qui a de l’analogie avec l’inflammalion des veines ; nous voulons parler de rangioîeuciîc. On parviendra facilement à les dislingucr l’une de l’autre , si on se rappelle la différence de volume de ces deux ordres de vaisseaux et la différence des liquides qu’ils sont appelés l’un et l’autre à charrier. Aussi, dans la phlébite , comme nous l’avons déjà dit, la corde que la veine forme sous la peau est ronde et marquée par une traînée rougeâtre; elle est plateau contraire dans l’angioleucite, l’œil de Cohser- vateiir ne peut la voir , le doigt seul peut en suivre le trajet , les vaisseaux enflammés sont en petit nombre dans la phlébite, tandis que rinflammalion envahit im plus grand nombre de vaisseaux lym- phatiques qui se réunissent à la manière des racines d^un arbre. Les nœuds qui dans la phlébite sont assez éloignés les uns des autres^ sont au contraire rapprochés dans rangioleucite , ils sont aussi beaucoup moins volumineux. Quand on suit avec le doit le trajet de ces vaisseaux, on sent qu’ils vont aboutir aux ganglions , lesquels prennent part aussi à rinffainmatlon ; enfui, l’effet primitif de la phlébite sur rensem- ble de l’économie est d’abord une forte réaction vasculaire qui est remplacée ensuite par l’adynamie. Dans l’inflammalion des vaisseaux lymphatiques, ce dernier état éclate de prime-abord par un pouls pré- cipité et serré , face j^âle, traits abattus et allongés, et autres caractères d’une adynamie qui effecte l’économie entière ; en outre,la suppu- ration des lymphatiques n’offre pas des foyers aussi circonscrits que celle produite par la phlébite , mais bien une suppuration diffuse dans les mailles du tissu cellulaire. La section incomplète des filets nerveux qui embrassent quelque- fois les veines du pli du bras entraîne souvent après elle des symp- tômes alarmans , et on pourrait croire à priori qu’ils sont dus à la phlé- bite. « Je serais volontier , dit M. Dugès (1) , de l’avis de Shierrlnven