Action de la cystéamine et de la cystamine sur un ganglion sympathique / par M. Goffart et W.D.M. Paton.

Goffart, M.

Date:: [1955]

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Credit: Action de la cystéamine et de la cystamine sur un ganglion sympathique / par M. Goffart et W.D.M. Paton. Source: Wellcome Collection.

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est rarement complete et sa duree est breve. La sensibilite des diverses preparations a la cysteamine est tres variable (fig. 1, 2, 3). Si au moment du relachement de la membrane nictitante, on injecte par voie intra-arterielle 50 p,g. de d-tubocurarine, de tetraethylam- monium, d’hexamethonium, ou, par voie veineuse, 0.75 mg./kg. de tetraethylammonium ou d’hexamethonium, les effets de ces ganglioplegiques s’additionnent a ceux de la cysteamine (fig. 1, dans Goffart, 27). Quand le ganglion a deja subi quelques minutes auparavant Taction de petites doses de cysteamine, une injection de 0.5 a 5 mg. de la meme substance provoque un relachement complet de la membrane qui peut durer jusqu’a 20 min. (fig. 1). Fig. 1. — Chat, 2.3 kg. chloralose. Contractions isotoniques de la membrane nictitante. Temps en 30 sec. A: 25 pig. adrenaline I.V. B : 15 h. 09 injection intra- arterielle proche dans le ganglion cervical superieur de 1 mg. KC1. C : 15 h. 13, idem 50 pig. acetylcholine. D : 15 h. 18, stimulation du sympathique pregan- glionnaire 2/sec. : a la fleche, injection intraarterielle proche de 2 mg. cysteamine. E : 15 h. 30, 1 mg. KC1 comme en B ; 15 h. 33, 50 pig. acetylcholine comme en C ; 15 h. 37, 25 pig. adrenaline I.V. Cet effet est completement reversible. Pendant ce blocage des effets de la stimulation preganglionnaire, la membrane nictitante repond normalement a la stimulation des fibres postganglionnaires et a Tinjection intraveineuse d’adrenaline (fig. IE). II s’agit done vrai- semblablement d’un bloc synaptique. Comme pourj’hexarnethonium (Paton et Zaimis, 52) et d’autres ganglioplegiques, Taction de la cysteamine est plus puissante quand le produit est administre pendant que le ganglion est stimule. Si Tinjection precede la stimu¬ lation du tronc preganglionnaire Tinhibition de la transmission synaptique est moins nette et plus transitoire. II y a lieu de preciser si ce bloc synaptique se fait suivant un mecanisme competitif ou par depolarisation (Paton et Perry, 50).