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De la digestion et des maladies de l'estomac, suivant le système de la trituration et du broyement. Sans l'aide des levains ou de la fermentation, dont on fait voir l'impossibilité en santé & en maladie / [Anon].

  • Hecquet, Philippe, 1661-1737
Date:
1712
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Credit: De la digestion et des maladies de l'estomac, suivant le système de la trituration et du broyement. Sans l'aide des levains ou de la fermentation, dont on fait voir l'impossibilité en santé & en maladie / [Anon]. Source: Wellcome Collection.

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    PRÉFACUE. vij Lés indications ow les raifons d’agir > les vegles de conduite empruntées des changemens qui arrivent à ces fimptomes ; du bien & du mal qu’on avé s’enfuivre s des fins qu'ils prennent heureufes on malheureufes ; pour terminer les maladies ; mettroient le Médecin d'intel: digence avec la nature; &> le feroient agir de concert avec elle. Il cefferoit à-la-wérité d'en eftre le maîtres mais il en demeureroit l'interprête ; & par là l’on rez trouvervit cette cadence ES cette juffeffe des jours cri- tiques, ff précifément marquex par les anciens maï- tres; mais que la préfomtion ,; la hardieffe & la pré cipitation d'aujourd'hui , rendent incertaine €S fautive, Enfin avec la tefle pleine des fuccès on des malheurs gu'on auroit vh ordinairement arriver, dans telles circonfiances de tems, de régime, de remede ; Eÿc. on parviendroit à n’agir que par obfervations ; à ne par- der que par faits, & à ne fe conduire que par maxi LU ) On fe trouveroit aidé en ceci par cette multitude de faits de pratique ; méconnoiffables aujourd'hui dans Hippocrate , parce qu'ils eftoient les fuites d'une con duite dont on s’ef un peu trop écarté. On profiteroit encore des obfervations répandues dans les auteurs an- ciens ; dont on ne retrouve pas les fuccès , parce qu’on néglige leurs manieres. Enfin s’eflant ainfi familiari[é avec la nature , commen en connoftroit les [entiers des voyes , on en prévoiroit les chutes 3 & le Médecin @ffant moins en défiance fur les fucoès ; fe trouveroit plus en füreté contre Les malheurs. Peut-cffre que par cette méthode ; il paroftroit moins philofophe , mais il féroit plus fage, parce qu'avec moins de difcours, 1l Jêroit plus effeitif ; fes œuvres parleroient ou répon- droient pour lui. . Mais toutes ces vhes ; que nous adoptons , ne s'ap= po/ent pas à tout fÿflême , puifque la Médecine impofant filence fur les canfes premieres qui donnent l’iftre aux maladies, elle ne l’exige pas [ur celles qui les entre- tiennent ou les accompagnent 3 car autant que celles- là à il}