Considérations sur le principe actif de la belladone et sur son emploi en injections hypodermiques dans le traitement des névralgies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1865 / par Louis de Lautar.

  • Lautar, Louis de.
Date:
1865
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Credit: Considérations sur le principe actif de la belladone et sur son emploi en injections hypodermiques dans le traitement des névralgies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1865 / par Louis de Lautar. Source: Wellcome Collection.

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    En terminant, nous croyons pouvoir résumer notre travail dans ces quelques lignes. Les diverses préparations de belladone données à l intérieur ou à l’extérieur, sur la peau intacte ou dépouillée de son épiderme , ou sous le derme , n’ont été réellement bi«n étudiées qu’à une époque peu éloi- gnée de la nôtre. Brandes, le premier, isola le principe actif de cette plante et fit con- naître see effets sur le corps vivant. Ses travaux furent le point de départ de nouvelles études, et bientôt on reconnut que la belladone avait une efficacité réelle dans le traitement des névroses du mouvement et dans celles du sentiment. La méthode des injections sous-cutanées appliquée d’abord aux expé- riences de la physiologie, passa plus tard perfectionnée dans le domaine thérapeutique. Le docteur Lafargue (de St-Einiiiion), par l’inoculation des substances médicamenteuses, prépara en quelque sorte la voie à M. Wood (d’Edim- bourg). Celui-ci cul la gloire d’appliquer avec succès les injections sous- cutanées de chlorhydrate de morphine au traitement des névralgies. D’après lui , M.'Béhier, le premier, fit servir à la curation de ces maladies le sulfate d’atropine et en démontra l’excellence. Il perfec- tionna le Manuel opératoire, et, en substituant la seringue de Pravaz à celle de Fergusson , il rendit très-rares les accidents locaux qui avant étaient assez communs. Actuellement, la médication atropique est presque exclusivement adoptée. Les phénomènes généraux qui l’accompagnent sont à peu près constants ; ordinairement modérés, ils peuvent quelquefois acquérir une certaine intensité, alors l’administration d'une petite quantité « d’opium est un excellent moyen de neutraliser l’action générale de l’atro- pine. Les divers alcaloïdes qui entrent dans la composition de l’opium,