Considérations sur le principe actif de la belladone et sur son emploi en injections hypodermiques dans le traitement des névralgies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1865 / par Louis de Lautar.

  • Lautar, Louis de.
Date:
1865
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Credit: Considérations sur le principe actif de la belladone et sur son emploi en injections hypodermiques dans le traitement des névralgies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1865 / par Louis de Lautar. Source: Wellcome Collection.

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    d’une névralgie qui devint le même jour brachio-cervico-faciale, avec des douleurs téré- brantes qui faisaient pousser des hauts cris. Une injection de sulfate d’atropine (8 gouttes) fut pratiquée, l’opérateur ayant soin de s’arrêter à chaque demi-tour de piston pour surveiller les effets d’une manière plus pré- cise. A la cinquième goutte, la malade ressentait un soulagement remarquable; à la hui - tième, presque la cessation de la douleur. Les phénomènes de l’atropisme se manifestèrent comme toujours, mais avec une inten- sité médiocre, et durèrent environ deux heures. La nuit fut calme et la douleur ne reparut plus. II est bon d’ajouter que cette dame eut un abcès dentaire au mois d» mai suivant, qui ne s’accompagna pas d’accidents névralgiques, qui depuis n’ont pas reparu. (Professeur Guitard.) ObtterTatloii. Névropathie générale chronique [quatre injections gouttes); pas d'amélioration. M. de X .., officier d’artillerie, âgé de 36 ans, est atteint depuis plusieurs années d’ac- cidents névralgiques remarquables , très-difficiles à expliquer et surtout très-peu acces- sibles à tous les moyens rationnels et empiriques tour à tour prescrits et employés. Le malade se décida, non sans hésiter, à se laisser pratiquer une injection, et le 17, le 19, le 23 et le 25 du mois de janvier, furent injectées au bras graduellement de 8 à 14 gouttes de la solution. Après la première injection et pendant deux heures, le malade éprouve la soif, la con- striction à la gorge, des vertiges, des troubles de la vue et une rétention d’urine fatigante. Chaque fois, ces accidents se dissipent tout naturellement ou bien avec quelques gorgées de café. Nous devons ajouter que ce traitement n’ayant en rien amélioré l’état du malade, on dut renoncer à la guérison par ce moyen. (Professeur Guitard.) Obiservation. Douleur rhumatismale [une injection, 8 gouttes); guérison en deux jours. L...., 51 ans, plombier, entre à l’Hôtel-Dieu le 6 juin 1865 pour des douleurs rhuma- tismales occupant les extrémités inférieures; elles durent depuis un mois et n’ont pas été améliorées par le traitement ordinaire. Dés son entrée, injection de 8 gouttes de sulfate neutre d’atropine, suivie bientôt d’une amélioration notable. Deux jours après, la douleur avait complètement disparu, les symptômes atropiques furent très-modérés. (Professeur Guitard ) 8