Des différentes formes de l'ovarite aiguë / par le Dr Scaglia.

  • Scaglia, Joseph.
Date:
1870
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Credit: Des différentes formes de l'ovarite aiguë / par le Dr Scaglia. Source: Wellcome Collection.

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    un cas, mais un grand nombre de cas. Il ne faudrait pourtant pas conclure de ce que nous venons de dire que nous n’ad- mettons pas l’ovarite puerpérale. Loin de là; car elle est sans nul doute incomparablement plus fréquente que toutes les autres formes. C’est là un fait qui reste parfaitement établi. Aussi serons-nous très-bref, nous appuyant encore sur une autre considération, c’est que si nous voulions faire 1 histoire (le l’ovarite puerpérale^ il nous faudrait faire une étude com- plète des maladies puerpérales : l’ovarite, en effet, lorsqu elle se présente dans ces circonstances, n’est point une maladie isolée ; elle se rattache à un état général grave qui, quelque- fois, domine la fièvre ou n’est qu’une des nombreuses lésions qui existent alors dans le petit bassin. Les auteurs qui ont étudié les maladies puerpérales ont décrit sous ce nom un ensemble complexe, mais n’ont point envisagé à part l’ova- rite. Nous en exceptons seulement M. Joulin qui lui a consacré quelques lignes et iM. Hervieux qui a écrit un chapitre sur l’ovarite.— Pour M. Joulin (2),Povarite existe assez fréquem- ment, mais seulement comme phénomène consécutif; car l’ovaire est rarement le point de départ de la maladie : « L’inertie fonctionnelle de l’ovaire qui sommeille pendant la grossesse, explique ce résultat. » — M. Hervieux, au con- traire, qui pense que l’ovaire pendant la grossesse est conges- tionné, présente des veines fortement dilatées, un dévelop- pement des follicules de de Graaf, M. Hervieux dit que ce ces conditions nouvelles créent dans l’ovaire un état d’imminence morbide qui sollicite l’action des causes déterminantes, soit éloignées, soit prochaines de padhle g^masie e cette glande. » — Pourtant cet auteur, outre l’empoisonnement puerpéral, invoque encore comme cause spéciale et prochaine, la phlé- bite des veines qui aboutissent à l’ovaire, phlébite qui d’après (i) Joulin. Traité d’accouchements,p.HSS.