Volume 2

Élémens de médecine pratique de M. Cullen, M.D / Traduits de l'anglois sur la quatrième et dernière édition, avec des notes. Dans lesquelles on a refondu la nosologie du même auteur, décrit les différentes espèces de maladies, & ajouté un grand nombre d'observations qui peuvent donner une idée des progrès que la médecine a faits de nos jours. Par M. Bosquillon.

  • Cullen, William, 1710-1790.
Date:
1785-1787
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Credit: Élémens de médecine pratique de M. Cullen, M.D / Traduits de l'anglois sur la quatrième et dernière édition, avec des notes. Dans lesquelles on a refondu la nosologie du même auteur, décrit les différentes espèces de maladies, & ajouté un grand nombre d'observations qui peuvent donner une idée des progrès que la médecine a faits de nos jours. Par M. Bosquillon. Source: Wellcome Collection.

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    il ï M pf l Hémorrhagie, ij vie , par des caufes accidentelles de congeftion indé- pendantes de l’état d’equilibre où fe trouve ie fyfiême à ce période particulier. 768. J’ai dit (766) que fi, paffé l’âge de trente-cinq ans, il furvenoit un état de pléthore général & extraor- dinaire , il devoir Te manifefter fpécialement dans le fvflême veineux. Ii nie refie maintenant à obferver que cette plé- thore veineufe peut auifi donner lieu à l'hémorrhagie. 769- l’état de pléthore du fyftcme veineux a lieu, i! efi à préfumer qu’il affe&era fpécialement & d’abord le fyfteme de la veine porte , parce que le mouvement du fang veineux y efi puis lent que par-tout ailleurs, & eff peu favorifé parla comprefiion externe ; en outre, le dé- faut de valvules dans les veines, dont la réunion forme la veine porte, efi caufe que les effets de la comprefiion v fout peu feuilles , & donne lieu en meme temps au fan^ de refluer plus facilement dans ces veines (<?). On pourront peut-etre prétendre qu’un reflux quelconque du fang firffu pour produire dans les veines une aâion, oui, étantchaneée ou dirigée vers leurs extrémités, peut les forcer & o4i- fionner 1 hémorrhagie ; mais il meparoît que l’hémorrhagie produite par 1 état de pléthore des veines , peut s’expliquer d une manière différente & plus probable. Le cours ordinaire diuang étant interrompu par une caufe quelconque, ce fluide coït S accumuler dans les veines, & s’oppofer au paffage libre ce ceîm qu elles reçoivent des artères. La même caufe doit produire auffi quelque congefiion dans les extrémités des arteres rouges, & par conféqtient une augmentation d’a&ion qui doit etre déterminée avec plus de force que de coutume ’ fur les extrémités des artères, & fur les vaiffeaux exhalans qui en fortent ; & cette force peut occafionner un écoulement ce lang par anaffomofe , ou par rupture. 770.' Lon peut, jepenfe, expliquer de cette manière le tlux hemorrhotdal, lorfqu’il dépend de l’état de tout le ylieme. Il paraît le plus communément tirer fon ori?ine de extrémité des va.fleaux hémorrhoïdaux, qui, étant les blanches les plus dépendantes & les plus éloignées des veine* dont la reun.cn forme la veine porle, font en conference la ré^^??:rnSTn^0-!-.--^-e„fp,rcea« cnro » echane & des artères aux vein ,,, m‘a1 i 'f , - u a me.ure que nous avançons en le moi’«cm>n du fdng devient plus lent, & tomes les fecrétinns diminue.»