Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 16 août 1839, / par Victor-Charles Passays, de Barenton ... Considérations générales sur la maladie scrofuleuse. ... [etc].

  • Passays, Victor-Charles.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 16 août 1839, / par Victor-Charles Passays, de Barenton ... Considérations générales sur la maladie scrofuleuse. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    dies, mobiles, sans changement de couleur à la peau, ou avec une légère rougeur sur les parties antérieures et latérales clu cou, sous les angles de la mâchoire, au-dessous des apophyses mastoïdes, à l’occiput. Ces phénomènes vont se répéter dans les ganglions lym- phatiques de la partie supérieure de la poitrine, sous-axillaires; ceux des membres thoraciques participent bientôt au gonflement, surtout vers les articulations: ils se développent en tumeurs irrégu- lières, aplaties, plus ou moins grosses, d’où peut résulter de la gêne dans la circulation du membre. Les membres inférieurs ne sont pas toujours à l’abri de ces désordres, car on voit bientôt les glandes in- guinales se tuméfier. Les tumeurs peuvent demeurer stationnaires pen- dant des mois, des années, et passer même à la résolution sans pro- voquer de symptômes généraux: mais si, ce qui arrive le plus souvent, le travail continue, il détermine une réaction peu durable, il est vrai, mais qui paraît en raison de la sensibilité du sujet. La circulation s’accélère un peu, la douleur se fait sentir, la température du corps augmente, le tube digestif est affecté consécutivement, quelques sé- crétions sont troublées; l’irritation, qui peut même être rapide, amène après elle les fluides lymphatiques. Les tumeurs, en augmentant de volume, développent de la douleur et de la chaleur; elles deviennent adhérentes à la peau; elles finissent par se ramollir un peu; la sup- puration se fait, et la fluctuation est sentie; la peau, qui est pourprée ou bleuâtre par la stagnation du sang, s’amincit, se déchire, et donne issue par une ou plusieurs ouvertures à un liquide séreux blanchâtre, et moins consistant que le pus ordinaire, et qui entraîne des débris de tissu cellulaire. Ces ouvertures , peu disposées à se fermer, se réu- nissent souvent en s’étendant, et il en résulte des ulcères chroniques peu douloureux; ou bien l’inflammation est lente, la peau pâle ou violette sur les bords, qui sont durs, inégaux; il s’en écoule une matière purulente, sanieuse, fétide, ce qui rétarde la cicatrisation. Si ces ulcères se cicatrisent enfin, ils peuvent se rouvrir de nouveau, ce qu’annonce une croûte jaunâtre, dont ils se recouvrent alors, ou ils sont remplacés par d’autres dans le voisinage. Cette alternative de