Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1838, / par Joseph da Silva Maya, de Maranham (Brésil).

  • Maya, Joseph da Silva.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1838, / par Joseph da Silva Maya, de Maranham (Brésil). Source: Wellcome Collection.

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    inique que naît la papille : celle-ci est conique, à base adhérente , à sommet libre, qui arrive jusqu’à l’orifice du goulot. 2° Le poil est un étui corné conique sécrété par la papille sur le sommet de laquelle il se moule exactement; à ce cornet en succède un autre, qui soulève le précédent et ainsi de suite, de telle sorte que le poil a constamment une forme conique. L’épiderme ne paraît pas former au poil une gaîne particulière, comme le pensent un grand nombre d’auteurs; il est tout à fait étranger au poil, car, suivant M. Cruveilhier, le poil a le même volume avant et après sa sortie du bulbe. Le poil est, comme on le voit, un produit de sécrétion et par consé- quent privé de vie, résultant de l’emboîtement successif de petits cor- nets. Sa matière colorante est produite par la papille en même temps que le cornet épidermique. Les cheveux blancs du vieillard sont des cheveux dépouillés de matière colorante. Les poils ne sont donc pas suscep- tibles de maladies; la plique consiste évidemment dans l’inflammation de la papille pilifère qui se tuméfie et s’élève au-dessus du goulot du bulbe; les cheveux semblent alors être devenus vasculaires à leur base, mais c’est par un phénomène analogue à celui qu’on observe dans les plumes des jeunes oiseaux, dont les papilles dépassent le ni- veau des téguments. Ils saignent lorsqu’on les coupe près de la peau . mais ce sont les papilles et non les poils proprement dits qui donnent du sang. Des dents. — Les dents sont des concrétions ossiformes qui bordent l’une et l’autre mâchoires, dans l’épaisseur desquelles elles sont im- plantées; dépendance de la muqueuse buccale, elles ne sont en quel- que sorte qu’accidentellement placées dans l’épaisseur du bord alvéo- laire. Toute dent présente une partie libre qui déborde l’alvéole : c’est la couronne ou corps de la dent; une partie implantée dans l’alvéole : c’est la racine. On nomme collet de la dent, l’espèce d’étranglement qui existe au point de réunion de la couronne avec la racine ; le collet de la dent ne répond pas exactement à la base de l’alvéole, il s en