Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1838, / par Joseph da Silva Maya, de Maranham (Brésil).

  • Maya, Joseph da Silva.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1838, / par Joseph da Silva Maya, de Maranham (Brésil). Source: Wellcome Collection.

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    ]a gravité attachée à ceux qui affectent sa région supérieure et la ma- trice. il n’en résulte aucun accident pour l’enfant, (pii souvent même se fraye par leur moyen une voie plus facile et plus prompte au dehors ; ils ne compromettent pas non plus immédiatement les jours de la mère. Ces déchirements ont lieu comme ceux des régions plus profondes » par traction, par distension, par pression immédiate, ou par pénétra- tion d’instruments vulnérants. Retenue dans les limites que lui assignent les parois osseuses de l’excavation du bassin, cette région ne saurait éprouver de ruptures par distension latérale, à moins d’un état de rigidité anormale des tissus, tandis qu’elle est plus facilement exposée aux ruptures résultant du refoulement de ses parois par la tête de l’en- fant, lorsque le retrait de la matrice les retient ou les attire en haut. Les causes de ces déchirements sont : la présence prolongée de la tète de l’enfant dans cette région , qui peut déterminer des altérations phlegmasiquesou sphacéleuses, qui disposeront les points qui en sont le siège à être déchirés par les mouvements subséquents de progression de l’enfant; ou bien ces altérations donnent lieu consécutivement à des perforations qui portent le plus ordinairement alors sur les parties an- térieure et postérieure du vagin , sens dans lequel la tête tend à pré- senter ses plus grands diamètres ; c’est donc sur la vessie ou le canal de l’urètre, d’une part, et sur le rectum , d’une autre part, que ces altéra- tions portent. En effet, le canal de l’urètre fait saillir le vagin d’une manière remarquable; cette saillie, refoulée par la tète de l’enfant, vient souvent se présenter à la vulve sous la forme d’une tumeur rosée, sillonnée transversalement; c’est alors que le vagin , l’urètre et le bas- fond de la vessie , se trouvant comprimés, tiraillés, refoulés au-dessus de ce bourrelet par la progression de l’enfant et par la pression qu’il exerce contre le pubis , sont menacés de se rompre, ou bien ces parties sont frappées d’altérations prédisposantes aux fistules consécutives vagino-vésicales ou urétrales. Quant au rectum, sa saillie n’est point marquée dans son état de vacuité; mais on remarquera que c’est sur- tout contre cette région que presse la tête de l’enfant, d’après la direc- tion que 1 obliquité naturelle du détroit supérieur et de la matrice 1838.-N° 98. o