De l'opium, considéré sous le rapport de la médecine pratique et de la médecine légale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 5 décembre 1836 / par François-Léopold Ponet.

  • Ponet, François Léopold.
Date:
1836
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Credit: De l'opium, considéré sous le rapport de la médecine pratique et de la médecine légale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 5 décembre 1836 / par François-Léopold Ponet. Source: Wellcome Collection.

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    cette sensibilité vive qui précède le cortège des symptômes pblogis-' tiques, danslesophthalmies chroniques accompagnées d’irritabilité; on l’emploie, dans ce dernier cas, avec les excitants diffusibles. M. Roche a observé les bons effets de cette substance dans la bronchite chro- nique, lorsque la toux persiste , apres que la fievre et l’inflammation ont cédé. Quant à sa vertu anti-diarrhéique et anli-dysentérique , per- sonne ne peut contester son efficacité. Les injections vaginales et uré- trales avec le laudanum liquide ont été recommandées dans la blen- norrhagie , la leucorrhée. Nous allons, en quelques mots, indiquer les maladies où l’opium p.iraît être nuisible. Barthez raconte qu’un de ses amis ayant voulu combattre un accès de goutte au moyen de cette substance, aurait infailliblement péri, sans les révulsifs les plus puissants aux extrémités inferieures. Tout épanchement séi-eux ou sanguin dans le cerveau, les fièvres aigues, surtout les fièvres bilieuses, en contr’indiquent 1 emploi. La pléthore, une idiosyncrasie particulière, le temps de la digestion doivent faire proscrire ce médicament; l’enfance doit imposer la plus sévère réserve dans l’emploi des opiacés. Le volume de 1 encéphale, sa tendance aux inflammations pour les causes les plus légères, sont un motif assez puissant pour les rejeter. On a reconnu qu’il était égale- ment nuisible dans la dentition , dans les affections vermineuses ; il ne faut l’administrer que d’une main avare , et préférer toujours le .sirop diacode aux autres préparations. 11 nous reste encore, pour remplir notre lâche, à vous parler de l’action toxique que l’opium exerce sur l’économie animale; des mé- dicaments propres à combattre ses effets; enfin, comment on peut constater sa nature. On désigne généralement sous le nom de poisons narcotiques, du grec vc>ipxn{assoupisscment), des médicaments qui, donnés à une faible dose en-^ourdissent la sensibilité, calment ou masquent la douleur , nrovôque'’nt le sommeil, tempèrent l’action locomotrice , mais qui a Lulc aosc. dclcrmincnl la stupeur, la paralysie, |•apoplex.e ou des mouvcmcnls convulsifs. Les toxicologislcs onl divise ces poisons on deux classes, sous le nom dcnarcoli.luessimpics cl de narcolico-ucres.