Insuffisances mitrale et aortique combinées : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 novembre 1900 / par Marcel Vailhé.

  • Vailhé, Marcel, 1876-
Date:
1900
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Credit: Insuffisances mitrale et aortique combinées : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 novembre 1900 / par Marcel Vailhé. Source: Wellcome Collection.

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    — 99 — la scène: la première passerai! inaperçue sans un examen minutieux. Dans (I autres cas e’esl le contraire qui a lieu. Lnfin, même quand il existe des symptômes évidents de I une et de l’autre affection, beaucoup d’entre eux, et non des moi ils importants, sont considérablement modifiés, leurs caractères sont tout autres. Nous ne décrirons pas un à un tous les troubles physiques et fonctionnels que l’on peut observer; ce serait faire en grande • •* * partie la description de chacune des deux insuffisances : nous insisterons seulement sur les modifications que la coexistence des deux vices valvulaires amène; nous essaye- rons en même temps de les expliquer, de comprendre aussi pourquoi le tableau clinique est si variable. Dans l'insuffisance aortique seule il y a un groupe de symptômes qui relève de l’énergie plus grande avec laquelle le sang est chassé de la cavité ventriculaire dans les vaisseaux. La danse des artères, le. pôuls capillaire, l’énergie de la pulsation radicale « qui presse le doigt avec la rapidité et la force du ressort », le signe de Fred. Millier et celui, toul récemment décrit par Armand Delpeuch sous le nom de signe Musset \ « sont l’effet d’une pulsation artérielle plus ample qu’elle ne l’est chez les sujets sains ». Cette impul- sion violente agit ou bien directement, en soulevant la paroi artérielle, ou bien, comme pour le pouls capillaire, par une influence vaso-réflexe. L’accentuation du choc de la pointe contre la paroi tho- racique et la forte impression que reçoit la main appliquée 1 Ce signe consiste en secousses régulières de la tête, en oscillations antéro- postérieures brusques, parfaitement isochrones aux pulsations artérielles ; Arm. Delpeuch propose de le désigner du nom de celui qui le premier parait l'avoir connu parce qu’il en était atteint : le poète Alfted de Musset. Presse médicale ; mai 1900.