De l'air atmosphérique considéré sous le point de vue de la physique, de la chimie et de la toxicologie : thèse soutenue devant le jury institué conformément au règlement du 6 février 1846 et à l'arrêté ministériel du 13 décembre 1850 / par P.J.A. Béchamp.

  • Béchamp, Antoine, 1816-1908.
Date:
1851
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Credit: De l'air atmosphérique considéré sous le point de vue de la physique, de la chimie et de la toxicologie : thèse soutenue devant le jury institué conformément au règlement du 6 février 1846 et à l'arrêté ministériel du 13 décembre 1850 / par P.J.A. Béchamp. Source: Wellcome Collection.

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    pour le volume de l’air et de l’hydrogène réunis, y —x sera le volume de l’hydrogène employé. Il est nécessaire de déterminer le volume de l’hydrogène de cette manière, parce que l’air qu’on introduit est sec, tandis que l’hydrogène est toujours humide; on aurait trop d’embarras et on risquerait de l’avoir impur, si on employait les méthodes ordi- naires de dessiccation. Soit de même V le volume du mélange après le passage de l’étincelle, 1 H—r u = T— —L i-hat 0,760 sera le volume corrigé, y — u sera évidemment l’absorption, c’est-à- dire le volume des gaz hydrogène et oxygène secs qui se sont combinés dans les conditions normales de température et de pression. — Or, pour former de l’eau, l’oxygène brûle le double de son volume d’hy- drogène; donc le volume absorbé y — u contient le tiers de son vo- lume d’oxygène; donc pour avoir le volume de l’oxygène, il suffit, dans l’eudiomètre à hydrogène , de diviser l’absorption par 3. Par suite on connaît facilement le volume de l’azote. Nous avons appelé eudiomètre la substance qui sert à absorber l’oxy- gène dans l’analyse de l’air. On commence à réserver le nom d’eudio- mètre pour les appareils dans lesquels l’analyse de l’air se fait par ab- sorption ou détonation, tels que les eudiomètres anciens de Volta , de Mitscherlich, de Gay-Lussac, ou les nouveaux très-parfaits de MM. Ré- gnault* et Doyère^. Les deux derniers appareils eudiométriques sont parfaits en ce qu’ils permettent de connaître exactement la température et le volume des gaz, conditions que ne remplissaient en aucune manière les anciens. Résultats obtenus par les méthodes précédentes. De tous les travaux analytiques faits sur l’air avant 1840, par diffé- ‘ Cour élém,, t. IV, p. ^95. * Ann. de chim. et dephys., 3® série, t. XXVIII. 3