Essai sur la méningite en plaque ou scléreuse limitée a la base de l’encéphale / par Emile Labarriere.

  • Labarrière, Emile.
Date:
1878
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Credit: Essai sur la méningite en plaque ou scléreuse limitée a la base de l’encéphale / par Emile Labarriere. Source: Wellcome Collection.

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    portant une perte subite de connaissance qui ne dure que quelques minutes, et lorsqu'il revient à lui ses mouvements sont libres mais incertains ; de plus, on constate quelquefois une paralysie d'un nerf crânien, de préférence du moteur oculaire commun, paralysie qui n'existait pas avant l'accident. Après ce début la mala- die suit ordinairement la marche que nous avons indi- quée. C'est ainsi que la maladie a commencé dans l'obser- vation de Bruberg-er (obs. VII). Cet auteur rattache le « début subit de la maladie à une hémorrhag-ie de la ré- g-ion cervicale de la moelle, occasionnée par la modi- fication des parois vasculaires et par la cong-estion sur- venue sous l'influence de l'abus long-temps prolong-é des spiritueux et de la force musculaire considérable. » (Virchow's Archiv, t. LX, 1874, p. 297). C'est assuré- ment aller bien loin que de considérer comme les ves- tig'es d'une hémorhag'ie les« taches pig^mentaires » que l'auteur allemand a trouvées dans la partie supérieure de la rég-ion cervicale, entre les méning-es épaissies et la surface de la moelle. Personne n'ig-nore que les dépôts de pigment sont fréquents à la surface de l'en- céphale et de la moelle, surtout dans les lésions chro- niques de ces org-anes, sans produire pour cela de troubles apoplecliformes, et sans qu'il soit jamais sur- venu d'hémorrhag-ie là oii ils existent. Pour notre part nous croyons que sans aller jusqu'à l'hémorrhag-ie il serait assez naturel de rattacher les symptômes en question à la gêne de la circulation de l'encéphale et surtout du bulbe. Mais ce n'est pas tout: l'artérite syphilitique, outre