Céphalalgie de la seconde dentition improprement appelée céphalalgie de croissance : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 janvier 1902 / par Robert Colas.

  • Colas, Robert, 1874-
Date:
1902
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Credit: Céphalalgie de la seconde dentition improprement appelée céphalalgie de croissance : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 janvier 1902 / par Robert Colas. Source: Wellcome Collection.

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    |m être découverte c’est que les observateurs n’ont pas songé à examiner l’état de la dentition. La céphalée de croissance a une durée assez lon- gue qui peut dépasser plusieurs mois ; or les autres troubles de la santé attribués jusqu’ici à la croissance sont, en général, passagers ; ils sont améliorés ou guéris par le séjour au lit : rien de cela dans les cépha- lées de croissance. Si la croissance était réellement la cause de la maladie, on verrait se produire en même temps que la céphalalgie, le cortège de symptômes qui accom- pagne l’accroissement exagéré du corps : palpitations anémie, amaigrissement, débilité générale de l’orga- nisme, prédisposition aux maladies infectieuses, à la tuberculose en particulier, car : <• la faiblesse de croissance en modifiant le terrain organique rend les individus plus vulnérables et leur enlève, une partie de leurs moyens de défense contre toutes les inva sions microbiennes. » (Comby) (1). Il est à croire que cette explication par la crois- sance ne satisfaisait pas tous les auteurs, car quel- ques-uns se sont lancés dans une. autre voie. D’après (i. Sée, il faudrait incriminer l'hypertrophie cardia- que. Lu oculiste distingué, M. Maurice Perrin, ne veut voir dans la céphalalgie décroissance qu une consé- quence de l’asthénopie aceommodalive. Il existe certainement une céphalalgie causée par les efforts exagérés de l’accommodation; elle présente même une grande analogie avec la céphalée dedcnli- (t) Comby cl Marsan. — Traité des maladies de l enfance.