Contribution à l'étude des fibro-myomes peri-urèthraux chez la femme / Joseph Baury.

  • Baury, Joseph.
Date:
1896
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Credit: Contribution à l'étude des fibro-myomes peri-urèthraux chez la femme / Joseph Baury. Source: Wellcome Collection.

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    petites lèvres sont libres et indépendantes de In tumeur ainsi que le clitoris, mais par contre rurètlire affecte avec elle les connexions les plus intimes. Voyez d’abord le méat urinaire : il est complètement déformé et on éprouve quelque peine aie reconnaître. Il se présente sous la forme non plus d’un orifice arrondi mais d’une fente presque linéaire, dirigée verticalement et très rapprochée du bord gauche de la masse. On y introduit d’ailleurs facilement une sonde jusque dans la vessie et cette manœuvre combinée avec le toucher vaginal, permet de cons¬ tater la fusion de la tumeur avec la paroi uréthrale ; il est évi¬ dent que le néoplasme occupe celle-ci et plus spécialement la paroi latérale droite. On comprend dès lors pourquoi la tumeur est immobilisée et paraît en quelque sorte partir de la branche ischio-pubienne, tandis qu’en réalité elle occupe le vestibule qu’elle débordé fortement en bas. Il est également aisé de com¬ prendre les troubles apportés dans la miction et c’est en effet ce dont se plaint surtout cette jeune femme : l’urine n’est plus pro¬ jetée directement en avant et en bas ; elle s’échappe en s’épar- / pillant vers le coté gauche de la vulve qu’elle souille ainsi que les vêtements. Nous avons donc à faire à une tumeur de la vulve déve¬ loppée dans l’épaisseur de la paroi uréthrale et à une tumeur solide ; or, je le répète, c’est là une affection fort rare dont je n’ai pas encore rencontré d’exemple, ce qui toutefois n’aurait rien de surprenant, mais dont les auteurs ne font même pas mention. J’ajouterai cependant que quelques cas en ont été cités par Rizzoli en 1875. Le siège anatomique étant déterminé quell est la nature de cette tumeur ? Celle-ci est lisse, régulière, rénilente, absolu¬ ment indolente par elle-même ; aussi devons-nous rejeter l’exis¬ tence d’une tumeur maligne, d’un cancer. Elle donne absolu¬ ment au toucher la sensation d’un fibrome dont elle présente