De l'emploi thérapeutique des lactates alcalins dans les maladies fonctionnelles de l'appareil digestif / par J.-É. Pétrequin.

  • Pétrequin, J. E. (Joseph Eléonor), 1809-1876.
Date:
1862
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Credit: De l'emploi thérapeutique des lactates alcalins dans les maladies fonctionnelles de l'appareil digestif / par J.-É. Pétrequin. Source: Wellcome Collection.

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    inodores, tantôt acidulés (quand ils sont fétides, il est besoin d’une médication complexe). Le mal dépend d’ordinaire de la digestion imparfaite des aliments dits venteux, parmi lesquels les féculents occupent une large place; or, nous avons vu que les lactates alcalins ont sur ces derniers une grande influence, bien qu’indirectement. Quand c’est plus ou moins longtemps après le repas que les flatuosités se développent, le plus sou¬ vent on ne réussit guère à faire le traitement préventif, c’est-à- dire avant le repas. Aussi alors, je ne commence l’emploi des pastilles qu’après l’ingestion des aliments, et je les continue à intervalle convenable, pendant la durée de la flatulence. Je pro¬ cède ainsi pendant plusieurs jours, en réglant d’ailleurs le régime et combattant les causes présumées du mal; et, en amendant la dyspepsie, on fait peu à peu disparaître les flatuosités qui étaient symptomatiques. ii La gastralgie ou gastrodynie offre plusieurs variétés: celle qui se lie à un état dyspeptique, qu’elle s’accompagne ou non de crampes, de vomissements, d’angoisses épigastriques, etc., sera efficacement accessible à la médication par les lactates alcalins. Dans les cas où l’estomac devient le siège de douleurs gastralgi¬ ques, seulement au début de la troisième phase de la digestion (phase intestinale), ou à la fin de la deuxième (phase gastrique), alors je prescris les lactates alcalins, surtout après le repas, avec le soin de les continuer lentement jusqu’après l’heure où la gastrodynie doit apparaître; au bout de quelque temps, la dys¬ pepsie allant mieux, la gastralgie ira s’amoindrissant, et les cri¬ ses finiront par manquer (14). (14) Le docteur Bonnaric a bien voulu me communiquer les observations suivantes sur l’eflicacitc de notre traitement contre la dyspepsie flatulente et la gastralgie : « Depuis trois ans je prescris les lactates de soude et de magnésie dans les cas où anté¬ rieurement je donnais le sel de Vichy. Je les ai employés surtout chez les femmes, la plupart jeunes et presque toutes gastralgiques. Plusieurs étaient amaigries, pâles, faibles, en proie à des leucorrhées abondantes et à des douleurs de reins qui leur faisaient croire