Sur deux cas d'entérite tuberculeuse hypertrophique primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Henri Moltz.

  • Foltz, Henri, 1884-
Date:
1908
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Credit: Sur deux cas d'entérite tuberculeuse hypertrophique primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Henri Moltz. Source: Wellcome Collection.

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    6n particulier, un fléchissement des fonctions gastriques : le suc gastrique était bactéricide au premier chef et la tubercu- lose se communiquait toujours par inhalation. Les expérien- ces de Wisener, Miller, Bollinger, semblaient confirmer cette théorie, mais celles de Strauss et de Wurtz prouvaient le contraire. La thèse récente d’Arloing fils sur les ulcérations tuberculeuses de l’estomac (Lyon, 1902) vint montrer au point de vue clinique et expérimental que la tuberculose de l’estomac était fréquente. Plus récemment, Ipsen, de Copen- hague, sur l’inspiration du professeur Filiger, constatait au « Congrès d’octobre 1905 » que la tuberculose primitive de l’intestin se rencontrait chez plus de 5 p. 100 des malades autopsiés. Plus récemment encore, Calmette et ses élèves ont tenté de renverser l’opinion admise couramment de la norma- lité de la contagion tuberculeuse par inhalation. Ils ont démontré, et Dobrohlwoski l'avait déjà fait avant eux, que le bacille de Koch franchissait l’intestin pour aller aux ganglions mésentériques où il séjournait longtemps , souvent pour pénétrer ensuite par la voie lymphatique dans les poumons, et l’on a émis l’idée que les tuberculoses pulmonaires étaient presque toujours des tuberculoses d’ingestion, non d’inhala- tion. Calmette a encore appuyé son opinion par des expé- riences sur l’anthracon pulmonaire. Yanlenberg et Grisy ont montré que la déglutition de noir de fumée suffirait à pro- duire la localisation des particules dans le parenchyme pul- monaire des cobayes adultes (Annales de T Institut Pasteur, décembre 1905). G. Diaz, dans le Progrès Médical du 13 octo- bre 1906, défendait cette hypothèse. Il a très bien vu, au cours de nombreuses autopsies, les granules anthracosiques passer des villosités sur la tunique séreuse de l'intestin, puis- dans la couche corticale des ganglions mésentériques et quel- quefois dans le poumon. Il n’y a donc rien que de très nor- mal à ce que l’intestin soit lésé primitivement dans la tuber-