Essai sur les aphthes des enfans nouveau-nés : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 24 juillet 1815 ... / par Louis-Alexandre Vandewalle, né à Staple.

  • Vandewalle, Louis-Alexandre.
Date:
1815
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Credit: Essai sur les aphthes des enfans nouveau-nés : thèse présentée et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 24 juillet 1815 ... / par Louis-Alexandre Vandewalle, né à Staple. Source: Wellcome Collection.

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    ficiels et blanchâtres de Fintérieur de la bouche , que Ton désigne assez ordinairement sous le nom d'aphthes. L’une de ces affections est une maladie essentielle, générale ; et l’autre purement sympto¬ matique ou locale. Elles sont fort différentes l’une de Fautre par leur nature et leur traitement : ces petits ulcères n’exigent d’autre traite¬ ment que de laver la bouche avec une lotion astringente', faite avec le sulfate de zinc. Définition. p On désigne sous le nom à’aphthes une phlegmasie particulière de la membrane muqueuse qui tapisse les voies alimentaires, depuis la bouche jusqu’à l’anus; caractérisée par une éruption de petits tuber¬ cules blanchâtres, ronds, superficiels, dont chacun présente la forme,, la grosseur d’un grain de millet: ces exanthèmes, après avoir per¬ sisté plus ou moins de temps, se détachent, tombent en écailles fur- furacées : souvent ils se renouvellent plusieurs fois , et ne sont suscep¬ tibles d’aucune érosion durant la maladie. Causes prédisposantes et occasionnelles. Les apblhes se développent ordinairement chez les enfans quelques jours après leur naissance, et pendant l’époque de la lactation; ce¬ pendant on a observé cette maladie après le sevrage. MM. Chambon et Gardien ont traité des enfans de quatre ans atteints de cette affec¬ tion. Ketelaer prétend qu’ils peuvent arriver à tout âge. En général, ils attaquent de préférence les enfans faibles , nés de parens trop jeunes ou trop vieux , affaiblis par des maladies antérieures, la mi¬ sère, les effets du libertinage; ceux qui habitent des lieux bas et humides, des pays marécageux ; ceux qu’on elève dans les hospices, où les enfans , réunis en grand nombre, ne sont jamais en proportion avec la mesure de soins et d’attention que chacun d’eux exige en particulier. Dans ces asiles établis par la religion et l’humanité, les enlanssont confiés à des nourrices mercenaires, qui n’éprouvent que