Thérapeutique des maladies vénériennes / par F. Balzer.

  • Balzer, F. (Félix), 1849-
Date:
1894
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Credit: Thérapeutique des maladies vénériennes / par F. Balzer. Source: Wellcome Collection.

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    balaie que l'urèlre antérieur; lai Le à canal fermr, en pressant les lèvres du méat sur l'extrémité d(i la seringue, l'injection peut forcer plus ou moins faci- lement le sphincter uréti-al. Mais cette manœuvre, on le comprend, ne donne qu'un lavage insuffisant : mieux vaut recourir à l'emploi de la grosse seringue ou du siphon. Suivant les cas, l'injection peut être répétée deux ou trois fois de suite ou même davantage ; ces lavages, répétés au moyen de l'injection, sont préférables aux pratiques qui consistent à retenir, pendant un certain temps, le liquide de l'injection dans le canal. Le nombre des injections vai'ie suivant les cas et suivant les phases de la blennorragie. Quelques malades supportent difficilement les injec- tions pendant la phase aiguë de l'urétrite; on ne peut guère commencer à les employer qu'à partir de la troisième semaine. Jusque-là, le traitement local consiste en enveloppements avec des compresses d'eau froide. A partir de la troisième semaine, le malade peut faire trois injections par jour ou même quatre, suivant l'intensité de l'écoulement; plus tard, il fait seulement une injection matin et soir, et, a la lin, il ne fait plus qu'une injection par jour, ou Ions les deux jours. . Nous croyons que les injections bien laites son! inaocentes des reproches qu'on leur a faits de pro- voquer l'ui-étrite postérieure,la cystite, l'orchite, etc. Mais il est certain que beaucoup de malades les font mal, avec des instruments malpropres, avec des solutions altérées, remplies de corps elntngers. Dans ces conditions, en effet, l'injection est plus nui- sible .lu'utile. Si l'on voit .lue le malade est p.Mi soigneux ou incapable .le prendre les précaulions