Manifeste touchant l'origine et la propagation de la maladie qui a régné à Barcelone en l'année 1821 : présenté à l'auguste congrès national, par une réunion libre de médecins étrangers et nationaux / traduit de l'espagnol par J.A. Rochoux.

Date:
1822
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Credit: Manifeste touchant l'origine et la propagation de la maladie qui a régné à Barcelone en l'année 1821 : présenté à l'auguste congrès national, par une réunion libre de médecins étrangers et nationaux / traduit de l'espagnol par J.A. Rochoux. Source: Wellcome Collection.

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    VX si dans les rues de Molas, de Roig, de Pa« iritxol, etc., qui, à la vérité, sont éloignées du port, la mortalité a été considérable , il est a propos de faire observer qu’elles sont dirigées du sud-est au nord- ouest (1) , et que d’ailleurs on a observé dans toutes les épidémies, des anomalies de ce genre, la maladie se glissant pour ainsi dire d’un bout de rue à l’autre. Àu surplus, si l’on voulait rendre raison de tous les Le mal ne s’est communiqué à personne. A la campagne, * * * les faits de ce genre fourmillent , et on ne leur connaît pas jasqu’ici, d’exception bien prouvée. (1) La direction des rues, leur rapprochement du port, les égoûts dont elles sont parcourues, sont trois données de la plus haute importance pour rendre compte de la mortalité, et lorsqu’on les prendra toutes en consi¬ dération, il y aura peu de faits dont on ne puisse par là, rendre une raison satisfaisante. Par exemple, il est vrai, comme le rapportent MM. les commissaires ( pag. 11 ) , que « de toutes les rues de Barcelone, la plus propre , la «plus large, ta mieux aérée peut-être, et certainement «unedes plus maltraitées par la maladie, a été la rue du » comte de PAsalto. » Mais cette rue est la troisième à partir du port; mais elle offre un égoût très-vaste, sur-tout à partir de la rue Saint-Ramon, et dont l’o¬ deur est infecte, lorsqu’il vient à pleuvoir. Aussi cette même me a-t elle été excessivement maltraitée dans sa partie basse, tandis qu’un peu plus haut elle a médiocre¬ ment souffert, et nullement vers son extrémité voisine du rempart. Voilà ce que ces Messieurs n’ont garde de dire ; cela ne faisait pas leur compte.