Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes.

  • Devergie, M. (Marie-Nicolas)
Date:
[1835?]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    21/40 (page 21)
    SI ' la même méthode, tant à cet hôpital qu à la succursale de la rue Blanche, depuis 1825 jusqu’en »834 ; tandis que la moyenne a été de cinquante jours pour les malades soumis au traitement mercuriel, par le même praticien. M. Barthélemy, de Saumur, à cette même succursale , a obtenu à-peu-près le même résultat sur 700 vénériens qu’il y a traités en i833. M, Villars, chirurgien en chef de l’hôpital militaire de Besançon , produit une moyenne de trenta-sept jours et demi, par le même traitement simple, sur 7^0 vénériens , et de cinquante-un jours par le mercure. MM. Desruelles aîné et Rapalel, à l’hôpital militaire de Rennes, ont obtenu tant d’avantages par le traitement sim- ple, que la disproportion est devenue extraordinaire entre les deux méthodes. En voici la preuve : en 1827, 1828 et 1829, 1187 symptômes primitifs, traités par la méthode simple, ont donné une moyenne de trente-quatre jours ; 518 symptômes primitifs traités par le mercure, ont donné une moyenne de cinquante-neuf jours, tandis que, dans les dix-huit mois qui suivirent ( i83o et 1831 ), 876 vénériens furent soumis au traitement simple , moyenne 29 jours , 48 seulement au traitement mercuriel, 81 jours. Les mêmes avantages ont été obtenus à Strasbourg, sur quatre mille vénériens, par M. Kayser, qui depuis huit années a fait successivement éprouver une modification importante au traitement de la syphilis dans un hôpital où M. Richond commença , en 1822 et 18^3 , avec succès , ses essais comparatifs sur 2,000 vénériens. A Alger, M. Flechult, chirurgion-majorde l’hôpital mi- litaire du dey, n’est pas moins heureux que nous dans le traitement de ses malades, par la même méthode, car do i83i à 1835 il a traité et guéri 5,000 malades (î). — (0 Lô rapport de M. Cullerier, sur mes Recherches historiques et médicales sur la syphilis, suscita dans le sein de l’Académie de Md- /