Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes.

  • Devergie, M. (Marie-Nicolas)
Date:
[1835?]
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Credit: Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    *7 4° Au supplément d’alimentation que les malades sc procurent souvent par les infirmiers, qui ( au Gros-Caillou ) ne sont pas nourris au réfectoire et soumis à la même dis- cipline qu’au Val-de-Grace ; ou par d’autres moyens, mal- gré la surveillance exercée par l’administration, 5° À l’aggravation des symptômes chez soixante-seize malades atteints de chancres et adénites , de pustules , etc. , soumis pendant cinq semaines au traitement mercu- riel général, par les liqueurs et frictions , comme le cons- tate le relevé des cahiers. En ville, j’ai donné des soins h environ huit cents ma- lades atteints des symptômes variés de syphilis. Il m’a été impossible de tenir des notes exactes sur chaque malade. Voici le résultat général de mes observations. i°Un assez grand nombre d’urétrites aiguës, environ 35o. 2. ° Beaucoup d’urétrites chroniques entretenues par des indurations et rétrécissemens d’un ou de plusieurs points du canal de l’urètre , suite de l’emploi d’injections astrin- gentes ; toutes traitées par la cautérisation alternée avec la dilatation , et en dernier lieu , par le cathétérisme forcé d’après la méthode de M. Mayor, qui offre pour les mala- des un avantage immense sur la cautérisation. . . î îo 3. ° Des ulcères du pénis seuls ou multiples, de phimosis, d’adénites, environ . 100 4-° Des accidens consécutifs, tels que, ulcérations amyg- en 178$, de la suppression des hôpitaux militaires, aurait dû servir de leçon sur la difficulté d’établir un service régulier de ce genre dans les régimens. Aussi doit-on regarder coimnc une conception fausse et inexécutable les projets de quelques médecius militaires consignés dans le Recueil de médecine militaire , et si jamais le gouvernement avait, l’intention de revenir à ce genre d’institution , il échouerait infailliblement ou multiplierait les maux vénériens consécutifs. Le seul moyen de parvenir à des économies re'elle3 serait de former, dans le3 grandes villes, des hôpitaux spéciaux consacrés aux ve'né- riens, qui , traités par la méthode simple, ne dépensent au gou- vernement que des journées variant de 5o à 70 centimes, au lieu de 1 fr. 25 cent, à 2 fr. 20 cent, qu’ils coûtent jouroclletnent. 2