Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1843, / par Armand Sicard, né à la Forêt-de-Tessé ... I. Du strabisme. ... [etc].

  • Sicard, Armand.
Date:
1843
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 avril 1843, / par Armand Sicard, né à la Forêt-de-Tessé ... I. Du strabisme. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    3a tète ou sur l’œil, les plaies de l orbite, les ophthalmies chroniq ue dont sont souvent affectés les enfants, produisent le strabisme, soit par une aberration dans la distribution de l’influx nerveux , soit pat une paralysie, soit par une cicatrice qui peut gêner les mouvements des muscles, comme cela arrive à la suite des plaies pénétrantes dans l’orbite. Dans les cas d’ophthalmies chroniques , le strabisme est dû ou à un affaiblissement de la vision du côté malade qui est le plus sou¬ vent couvert d’un bandeau, ou dont les paupières, pour préserver la rétine de l’impression désagréable de la lumière , sont convulsi¬ vement rapprochées, ou bien encore, parce que l’inflammation s’é¬ tendant de proche en proche jusqu’aux muscles, amène leur con¬ tracture. Des maladies générales, comme l’hystérie, la chorée, le tétanos, l’épilepsie, les vers, des maladies organiques du cerveau, comme les épanchements, le cancer, le ramollissement, produisent quelquefois des strabismes qui, ordinairement, disparaissent avec leur cause, mais qui, dans quelques circonstances, persistent. Le strabisme par irritation cérébrale est fréquent ; c’est surtout chez les très-jeunes enfants que l’influence des affections encéphaliques se fait sentir; avec cela de remarquable, que cette cause reste le plus souvent ignorée. Il arrive encore quelquefois que le strabisme est produit par un obscurcissement dans les parties transparentes de l’un des deux yeux , par des taches, des cicatrices au milieu de la cornée, par un ptéry- gion , une synéchie antérieure partielle, un rétrécissement ou une déviation de la pupille, un pannus, un symblépharon , causes qui agissent en diminuant la force visuelle de l’œil affecté, ou en chan¬ geant le rapport qui existe entre les deux yeux dans la direction des axes que doivent parcourir les rayons lumineux. Des tumeurs de diverse nature, siégeant dans Forbite, telles que des dégénérescences de la glande lacrymale, des lipomes, des cancers, et surtout le cancer mélané de l’œil ou de l’orbite; des polypes des fosses nasales, des sinus frontaux et maxillaires, peuvent dévier plus ou moins l’œil de sa position normale, le chasser même en partie de