Essai historique sur l'emploi du feu en médecine : suivi de quelques considérations sur le traitement de la chlorose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par E.-P.-Ch. Varennes.

  • Varennes, E.P. Ch.
Date:
[1837]
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Credit: Essai historique sur l'emploi du feu en médecine : suivi de quelques considérations sur le traitement de la chlorose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par E.-P.-Ch. Varennes. Source: Wellcome Collection.

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    întime , on le voit être le résultat d’une action chimique, à laquelle on a donné le nom de combustion. Or, cp^i’est-ce que c’est (jue la combustion ? Naguère on la définissait la combinaison d’un corps avec Voxigène, s’accompagnant de dégagement de calorique et de lumière. Cette théorie, bonne alors, n’est plus aujourd’hui enharmonie avec l’état actuel de nos connaissances, et l’oxigène ne se trouvant plus l’unique , mais seulement le principal agent de la combustion , cette opération chimique doit être traduite par ces mots : Combinaison de deux ou plusieurs corps avec dégagement de calorique et de lumière. Donc le Feu n’est pas un corps particulier , mais l’effet d’une réaction s’effectuant dans des circonstances données entre deux ou un plus grand nombre de corps. Je craindrais de trop dépasser les bornes d’un mémoire, si je vou- lais exposer les théories des anciens sur le Feu. .Te dirai seulement que la plupart des peuples, dans les siècles de leur enfance, le regar- dèrent comme un des élémens constitutifs de tout ce qui existe, et c’est le seul des agens élémentaires qu’ils admirent que l’on n’ait point encore décomposé , et si des notions nouvelles ne viennent nous révéler autrement sa nature que nous ne la concevons aujourd’hui , il est par trop évident qu’il est indécomposable. Si nous remontons aux premières époques de l’emploi du Feu, comme moyen thérapeutique, nous trouvons la tradition couverte du voile de la Fable. Affirmerons-nous, en effet, avecM. A. Sévérin, que le centaure Chiron fut le lu'emier qui l’appliqua au traitement des maladies ? \ errons-nous avec le même auteur , dans l’hydre de Lei’ue aux têtes toujours coupées et sans cesse renaissantes, une de ces allégories que les Grecs introduisaient dans tous leurs travaux , et prétendrons-nous comme lui, que ce n’est autre chose cpie l’image des ulcères profonds et sinueux qu’Hercule détruisit dans ces contrées niai’écagcuses au moyen de la cautérisation ? 11 peut y avoir du vrai, sous ce fond mythologique. Mais que pouvons-nous avancer de positif sur la médecine de ces temps reculés? X