Essai historique sur l'emploi du feu en médecine : suivi de quelques considérations sur le traitement de la chlorose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par E.-P.-Ch. Varennes.

  • Varennes, E.P. Ch.
Date:
[1837]
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Credit: Essai historique sur l'emploi du feu en médecine : suivi de quelques considérations sur le traitement de la chlorose : tribut académique, présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1837 / par E.-P.-Ch. Varennes. Source: Wellcome Collection.

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    remploi du Feu à l’étrange abus qu’elle en fit. En effet, parmi les médecins de l’école arabe, cpielques-uns n’employaient prescp.ie point d’autre moven tliéraj)eutique. Pdiazès surtout et Haly-Abbas en usent avec toute la fougue que peut donner à des imaginations orientales l’espoir de rencontrer une panacée universelle. Distinguons cependant des liommes , qui bien qu’apologistes exaltés du Feu, en firent un usage plus raisonné, Avicenne et Albucasis. Ce dernier auteur, qui a traité fort longuement du moyen qui nous occupe, abandonne la rou- tine aveugle de ses prédécesseurs, et signale assez bien les cas qui ré- clameut l’emploi du cautère actuel, et les divers modes de son ap- plication. Toutefois, on peut lui reprocher de l’indiquer encore dans un trop grand nombre de maladies, et surtout d’avoir multiplié sans finit les formes des cautères métalliques que reproduisirent plus tard, d’après les figures qu’il eu donne , les dessinateurs d’arsenaux de chi- rurgie. Alors, tous les médecins étaient pour la cautérisation ; mais chacun d’eux avait pour cette opération un métal favoi’i, auquel il at- tachait des propriétés jiarticulières. L’or surtout, que les alchimistes avaient rendu l’objet des nombreuses recherches, et qu’ils avaient élevé si haut, comptait une foule de partisans. Albucasis vante la dou- ceur et l’excellence de son emploi ; cependant, en homme qui ne se laisse pas trop entraîcer par les préjugés, il fait l’emarquer avec rai- son la difficulté de mesurer le degré de chaleur de l’or, et la facilité , au contraire , que l’on trouve à mesurer celle du fer par les chauge- mens de couleur cpi’il subit en raison de l’accumulation du calorique. Ces dissentious sur le choix de tel ou tel métal, ne furent pas seule- ment en vigueur chez les Arabes. Elles se partagèrent longtemps les médecins qui précédèrent et suivirent Albucasis. Ainsi Vidus Vidius cherche à ramener au fer cp.i’employalt Hippocrate. Plater, Severiu , Avicenne et une foule d’autres se déclarent pour l’or; Lanfx’anc, Gulllaïune de Salicet, Fabrice de Hilden préfèrent l’ai'gent aux autres substances métalliques, et ce dernier surtout le prône dans la cauté- risation des parties nobles. Plusleui's enfin , employent le cuivre , auqiiel ils attribuent une vertu détersive. Abandonné depuis long-