Essai sur les phénomènes de la végétation, expliqués par les mouvemens des sèves ascendante et descendante. Ouvrage principalement destiné aux cultivateurs / par M. Féburier.

  • Féburier, M. (Charles Romain)
Date:
1812
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Credit: Essai sur les phénomènes de la végétation, expliqués par les mouvemens des sèves ascendante et descendante. Ouvrage principalement destiné aux cultivateurs / par M. Féburier. Source: Wellcome Collection.

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    se rapproche insensiblement du bois 5 puis , à mesure que la saison avance, les feuilles se dessèchent : elles tombent enfin aux premiers froids de Tautomne, et les rameaux dépouillés ne portent plus que des Bour- geons. C’est alors seulement que l’Écorce adhère avec le bois , et paroît faire corps avec lui* Si, dans le temps le plus rigoureux de l’hiver, on soumet encore à l’examen un de ces rameaux qui semblent privés de vie , voici ce qu’on observe : 14. La superficie de l’écorce formant une peau membraneuse et sèche , connue sous le nom à'Épi^ derme, s’enlève très-facilement ; au-dessous d’elle se trouve une couche continue, d’un beau vert, et suc- culente malgré les frimas ; on l’appelle Farench^me, Elle s’enlève aussi très-facilement, parce qu’elle re- pose sur une troisième couche également continue, mais sèche, blanche et formée de petits grains qui paroissentdétachés les uns des autres. Je ne sache pas qu’on ait fait jusqu’à présent beaucoup d’attention à cette substance, qui remplit cependant une fonction très-importante, comme je le ferai voir par la suite (i). Au-dessous de la troisième couche se trouve enfin le Liber. Il adhère alors fortement au bois ; mais si l’on plonge quelque temps le rameau dans l’eau chaude, l’Ecorce se détache et reparoît aussi libre (1) Quoique l’Epiderme se renouvelle évidemment dans tous les arbres, et tous les anS; et que ce soit la couche parenchymateuse qui le remplace, ce n’est pas si aisé à observer que dans le Tilleul. Ainsi, ce paragraphe ne regarde que cet arbre. On peut consulter à ce sujet le cinquième Essai.