Des affections à pneumocoques indépendantes de la pneumonie franche / par Maurice Boulay.

  • Boulay Maurice.
Date:
1891
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Credit: Des affections à pneumocoques indépendantes de la pneumonie franche / par Maurice Boulay. Source: Wellcome Collection.

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    fermait de nombreux diplocoques. Le lapin inoculé le G mourut au bout de 50 heures sans aucune lésion viscérale; mais diplocoques à capsule colorable dans le sang du cœur et de la rate. Des ensemencements de ce sang sur agar fournirent des cultures pures du diplocoque de Frankel. L’autre lapin mou- rut le 10 avril avec les mêmes phénomènes. Le 10 (10« jour de la maladie), j’injectai une demi-seringue de salive à un lapin à peine sevré et j’obtins la mort par septicémie au bout de trois jours. Des cultures sur plaques, faites avec la salive, donnèrent encore le staphylo- coccus pyogenes aurons et un autre micro-organisme liquéfiant la gélatine qui m’a paru être le proteus vulgaris. Des préparations microscopiques furent faites chaque jour avec la salive de la malade. Le 10e jour elles étaient déjà moins riches en diplocoques que les premiers jours : ceux-ci n’étaient pas encapsulés et n’offraient jamais la isposition en chaînettes. Le 11, la veille du départ de la malade, ils étaient devenus assez rares. 10. - ENTÉRITE Les exemples de localisation du pneumocoque sur l’intestin sont exceptionnels. Marchiafava, cité par Foa et B. Uffreduzzi, a décrit une entérite pneumococcique chez l’homme ; nous n’a- vons pu nous procurer cette observation. Par contre, Weichsel- baum (1) a publié deux cas d’entérite à pneumocoques : l’un était survenu au cours d’une pneumonie ; dans l’autre, qui nous intéresse plus particulièrement, diverses bactéries furent trou- vées dans l’intestin en même temps que le diplocoque. L’au- teur admet cependant que les lésions inflammatoires étaient réellement dues au pneumocoque; les autres microbes ne s’é- taient sans doute développés qu’après la mort, l’autopsie ayant été faite tardivement. Quoi qu’il en soit, il est impossible de faire Lbistoire clinique de cette entérite avec ce seul fait. Il y a cependant lieu de discuter la pathogénie de l’affection. Pathogenie. — Si l’entérite résulte d’une infection locale, si elle est due aux pneumocoques contenus dans la salive et ingérés avec les aliments, on doit s’étonner que cette localisa- (!) Bakt. n. pathol. anat. Unterauch. iib. Influenza. Wien. kl. Woch., 1890.