Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 août 1838, / par Jacques Sabatier, d'Ambert ... I. Quelle est la valeur séméiologique de la dureté et de la mollesse du pouls? ... [etc].

  • Sabatier, Jacques.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 août 1838, / par Jacques Sabatier, d'Ambert ... I. Quelle est la valeur séméiologique de la dureté et de la mollesse du pouls? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    fois de suite. Enfin elle pe+it se porter sur un orgaræ essentiel à la vie, comme le cerveau,et ooeasionnei* la mort du malade. Cependant on peut dire d’une manière générale que la parotidite idiopathi¬ que est sans danger. Le traitement de cette affection est simple. Lorsque l’inflammation est peu intense, qu’elle est œdémateuse, on se contente de donner au malade des boissons chaudes et diaphorétiques; de recouvrir la partie de topiques chauds ou d’un~morceau de flanelle, pour faciliter l’exsu¬ dation perspiratoire qui doit avoir lieu. Dans les cas, au contraire, où l’inflammation est intense, la réaction fébrile, forte, il faut faire une ou plusieurs saignées du bras, appliquer des sangsues sur la parotide, et recouvrir leurs piqûres d’un cataplasme émollient. 11 faut en même temps tenir le ventre libre au moyen de lavements simples, mettre le malade à la diète, au repos absolu, à l’usage des boissons délayantes. Si la parotidite se supprime tout à coup, et qu’il se manifesie un ac¬ croissement de symptômes fébriles, il faut appliquer, comme le con¬ seille Hamilton, et beaucoup d’autres praticiens, un large vésicatoire sur la région parotidienne, pour y fixer l’inflammation et empêcher la métastase sur un autre organe. Lorsque la parotidite se termine par suppuration malgré les moyens énergiques qu’on a dû employer pour la prévenir, il faut alnrs la favoriser au moyen de cataplasmes émol¬ lients, et quand l’abcès est bien formé, on donne issue au pus en pratiquant une légère incision à la partie la plus saillante de la tumeur Comme le gonflement n’intéresse le plus souvent que la peau et le tissu cellulaire, la guérison de ces abcès est aussi prompte que facile. Si, après la cessation des accidents inflammatoires, la glande parotide reste dure, engorgée, on peut recourir aux frictions avec une solution de savon dans l’alcool, avec un Uniment volatil, avec la pommade mercu¬ rielle aidée d’une légère compression. Celle induration disparaît or¬ dinairement avee le temps. Dans les cas où rinflamraation de la glande parotide est due à une cause individuelle, il faut la faire cesser, et puis traiter la parotidite comme je l’ai indiqué plus haut. La parotidite symptomatique se manifeste ordinairement au commen-