Mémoire sur les fièvres de la Sologne et généralement de tous les pays marécageux ; adressé à la Société des Sciences et Arts d'Orléans, pour le concours de 1822 / par l'auteur du Charlatanisme démasqué [i.e. Abbé Ménard].

  • Ménard, Abbé, 1752?-1824?
Date:
1823
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Credit: Mémoire sur les fièvres de la Sologne et généralement de tous les pays marécageux ; adressé à la Société des Sciences et Arts d'Orléans, pour le concours de 1822 / par l'auteur du Charlatanisme démasqué [i.e. Abbé Ménard]. Source: Wellcome Collection.

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    nale : c’est un chaud et un froid : ch ! que repoudrait-il à l’homme réfléchi qui lui adres- serait ce langage ? , « Des mots ne sont pas des choses : je vou* « demande quelle est la cause directe de la ma- « ladie au sujet de laquelle vous êtes ici appelé , « et vous me répondez en alléguant une cause « occasioneile. Si ce que vous alléguez comme « cause étaitla véritable, pourquoi dans vingt oc- « casions semblables, la même cause n aurait-elle « pas produit les mêmes effets? Cent et cent fois la k malade que vous avez sous les yeux est entrée « dans le même bosquet, sans que jamais elle ait « ressenti la moindre incommodité; il faut donc « assigner une autre cause et remonter à un au tic « principe. Il faut convenir de toute nécessite que « ce que vous appelez passage du chaud au froid « n’est, à proprement parler, qu’une cause occa- « sionelle. » Hasardons au tribunal d’hommes instruits sur cette matière quelques réflexions qui semblent naître de la nature du sujet. Il est une classe d’hommes que leur état oblige à passer subitement d’un milieu extrêmement chaud dans un milieu extrêmement froid. Une sueur , souvent abon- dante , découle le long de leurs membres. Vingt fois, dans cet état, ils sont descendus dans des lieux souterrains, sans qu’il en soit résulté pour leur santé le plus léger accident ; à la centième fois ils sont frappés de maladie. Est-ce la fraî- cheur de la cave ou du souterrain qui en est la cause directe ? Non. Elle n’est, et ellene peut-être tout au plus qu’une cause occasioneile; par la raison qu une